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Crise énergétique : les Français pointent le manque d’investissement dans le nucléaire

Les Français pensent de plus en plus que la France est un pays vulnérable en matière d’énergie : 84%, +11 points en 6 mois

Et pourquoi cette vulnérabilité ? C’est le manque d’investissement de la France dans les centrales nucléaires qui, selon eux, explique le plus notre vulnérabilité (54%).

Source : Odoxa

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Les couples et la "charge mentale" durant les voyages et les vacances

Cette étude, la première à se pencher sur la charge mentale relatives aux congés estivaux, montre une nette continuité dans l’inégale distribution des tâches domestiques ou parentales au détriment des femmes

66% des Françaises disent en avoir fait plus cette année que leur conjoint dans l’organisation des voyages et des vacances contre 34% des hommes qui ont le même sentiment. De plus, 48% des Françaises se chargent seules du choix de l’hébergement contre 26% des hommes.


Source : Ifop

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Le pouvoir d’achat des Français sous forte pression

Pour les Français, le problème actuel du pouvoir d’achat est la résultante de plusieurs causes : niveau des salaires/retraites (en progression en 2 mois), poids des dépenses contraintes et coût de la vie.

Les postes de dépenses qui ont le plus augmenté ces derniers mois pour les Français sont les essentiels du quotidien (se nourrir, se chaufferse déplacer). En 2 mois, la hausse des prix de l’alimentation et dans une moindre mesure du carburant ont un fort impact.


Source Elabe


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Les françaises et le burn-out maternel

L’Ifop a réalisé pour Malo une étude sur la charge mentale des mères de jeunes enfants.

Une donnée alarmante sur la santé mentale des mères aujourd’hui, qui se définissent comme étant physiquement fatiguées (68%) ou moralement épuisées (57%). Aussi, 35% d’entre elles elles estiment que globalement, tout ne va pas bien. L’épuisement physique et psychique peut être un facteur de risque du burn-out parental, et d’après les réponses des mères sondées, 34% d’entre elles seraient concernées : 20% des mères auraient déjà développé un burn-out parental quand 14% d’entres elles disent actuellement en souffrir. Une donnée supérieure chez les mamans solos (40% d’entres elles seraient concernées). A noter également que 40% des mères sentent qu’elles pourraient un jour vivre une situation de burn-out parental.

Source : Ifop en partenariat avec Malo​​​​​​​​​​​​​​

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Le comportement et les attentes des Français face aux nuisances sonores

Les surdités et les acouphènes figurent au 5e rang des inquiétudes de santé des Français.
Seul 1 Français sur 2 déclare être bien informé. Ce qui positionne les surdités et troubles de l’audition au dernier rang du niveau d’information santé. Les moins de 35 ans sont plus fortement inquiets et moins informés.

Source : Ifop pour l'association JNA

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Les Français face aux problématiques du logement


Les Français dressent un bilan négatif de la situation actuelle en matière de logement et déplorent son coût trop élevé, le manque d’offre et affirment la nécessité de construire plus. Un constat partagé par tous, propriétaires comme locataires, aisés comme modestes 

  • Les Français dressent un bilan très négatif de la situation du logement concernant :
    • Son coût (loyer, prix au m², conditions pour emprunter), 82% estiment que la situation actuelle est mauvaise et la même proportion qu’elle s’est dégradée ces dernières années
    • Le nombre de logements disponibles (70% situation actuelle mauvaise et 62% s’est dégradée)
    • La qualité des logements (60% situation actuelle mauvaise et 55% s’est dégradée)
  • Un constat partagé par tous, indépendamment de sa situation personnelle : locataires (86% estiment que la situation actuelle est mauvaise en matière de coût) comme propriétaires (81%), que l’on boucle ses fins de mois en se restreignant (87%) ou sans se restreindre (79%) 

Source : Elabe & FPI

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La pratique sportive des femmes


48% des femmes pratiquent une activité sportive au moins une fois par mois, un niveau comparable à celui mesuré chez les hommes (50%).


Les niveaux de pratique sportive déclarés par les femmes et les hommes sont assez proches. 40% des femmes pratiquent un sport au moins une fois par semaine, contre 42% des hommes. Et 48% font du sport au moins une fois par mois, comme 50% des hommes, soit des taux d’activité physique globalement équivalents.

Les femmes comptent en revanche moins de sportifs irréguliers (moins que mensuels) que les hommes, 17% contre 21%, ce qui explique qu’on trouve mécaniquement une part plus importante de «non-sportifs» plus élevée chez les femmes (35%) que chez les hommes (28%).
Il est également important de souligner que l’accès au sport des femmes n’est pas uniforme et reste confronté à des différences de profils.
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Source : Odoxa pour Keneo et RTL

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Les Français et la musique 

L’enseignement majeur cette étude est la place centrale qu’occupe la musique dans notre société aux yeux des Français.

Pour 88% d’entre eux, la musique rapproche les individus et permet à des gens d’horizons divers de vivre des expériences en commun. Elle est au cœur de leurs meilleurs souvenirs collectifs, notamment dans le cadre de grands évènements de la vie familiale, des vacances avec un groupe d’amis, ou encore des petits moments de convivialité en famille et entre amis.

Source : Elabe

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Les Français et la réalité virtuelle


Les Français connaissent les cryptomonnaies (85%) et la réalité virtuelle (83%) mais découvrent les métavers (31%) et les NFT (28%).


Le monde du digital est en pleine ébullition ces derniers mois. La réalité virtuelle se développe sous ses différentes formes.

Mais où en est le grand public dans sa connaissance des innovations du secteur ?


Source : Odoxa pour Leyton,Mascaret, Stratégies, BFM Business, 01net et l'Usine Nouvelle

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Les Français, la confiance dans le gouvernement et la vaccination 

Alors que la cinquième vague de coronavirus bat son plein, l’Ifop a interrogé les Français pour le Journal du Dimanche sur leur confiance dans le gouvernement et la vaccination.

Les indicateurs de confiance en le gouvernement se révèlent tous en baisse. Le jugement positif sur son action dans l’aide aux entreprises en difficultés baisse de 3 points en 10 jours (de 56% à 53%), tout comme la confiance pour faire face efficacement au coronavirus (44% à 41%). La chute est plus forte (5 points) en ce qui concerne la campagne de vaccination : alors que 55% déclaraient avoir confiance dans le gouvernement pour la mener à bien au début du mois, contre 50% désormais.

Source : Ifop en partenariat avec le Journal du Dimanche

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Les Français et la diversité sociale, culturelle et ethnique dans le monde du travail

Une étude qui confirme que les Français plébiscitent majoritairement les bénéfices de la diversité en entreprise, mais que les freins à celle-ci demeurent nombreux.

#1 84% des Français estiment que la diversité sociale, culturelle et ethnique dans le monde du travail est une bonne chose

#2 Les entreprises sont clairement perçues comme l’acteur clé pour faire changer les choses (54% de citations), devant l’Etat (35%), les cabinets de recrutement (31%), les salariés (31%) et le personnel éducatif (25%)

#3 Néanmoins, 30% des salariés considèrent que la diversité n’est pas présente dans leur entreprise ou leur organisation

#4 Pour une très large majorité de Français, l’origine sociale, culturelle ou ethnique provoque des inégalités et constitue un « poids » tout au long du parcours professionnel

Source : Elabe pour la Fondation Mozaïk

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Les Français et la réduction des déchets 


88% des Français considèrent que la réduction des déchets doit être une priorité nationale.

En France, la réduction des déchets est aujourd'hui une tendance de fond. En effet, 88 % des Français disent qu’ils font attention à limiter et réduire leurs déchets au quotidien. Un phénomène accentué par la crise sanitaire qui a provoqué un changement de comportement chez 32% des Français dans ce domaine.

Cependant, 64% d’entre eux jugent que l’Etat ne les encouragent pas suffisamment à limiter leurs déchets et 35% estiment qu’il est difficile de réduire les déchets dans leur foyer, versus 30% en 2020, en raison notamment de la prédominance des emballages.

Source : Odoxa pour Suez

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Les Européens et le respect des gestes barrières, le grand relâchement ? 

​​​​​​​Alors que les infections saisonnières comme le rhume, la gastro ou la bronchiolite font leur retour depuis un mois, le respect des gestes barrières (ex : port du masque, salutation sans contacts physiques, hygiène des mains..) redevient un enjeu de santé publique, notamment pour des publics comme les enfants qui n’ont pas été immunisés face à des épidémies qui étaient assez rares l’an dernier.

A l’occasion de la « Journée mondiale du Lavage des mains » (15 octobre) organisée chaque année avec le soutien de l’UNICEF, l’Ifop publie un Observatoire de l’hygiène des Européen(ne)s qui permet de savoir si les bonnes pratiques observées durant le 1er confinement se sont durablement inscrites dans la culture hygiénique des Français mais aussi comment ces derniers se situent par rapport à leurs voisins dans la lutte contre le manuportage, c’est-à-dire la transmission des germes par l’intermédiaire des mains.

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Source : Ifop pour XLoveCam - Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 8 juillet 2021 auprès de 5 039 personnes âgées de 18 ans et plus, composé d’un échantillon représentatif de la population italienne, espagnole, française, allemande et britannique. 

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L'opinion des français sur les villes moyennes   

Le sondage Ifop en partenariat avec Ville de France, Banque des territoires et l'Agence nationale de la cohésion des territoires réalisé grâce aux panélistes Maximiles souligne les préférences de vie des français à la sortie de cette période de confinement.

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De manière générale, ce sondage met en avant que la large majorité des Français préfère vivre dans une ville moyenne plutôt que dans une grande métropole (84 % des Français). Ce constat est partagé aussi de manière encore plus forte chez les habitants des villes moyennes (87%), montrant leur fort attachement à leur territoire de vie.

Alors que les grandes métropoles ont longtemps bénéficié d’une bonne image auprès des jeunes, il est intéressant de souligner la forte attractivité des villes moyennes auprès des moins de 35 ans qui affirment préférer y vivre plutôt que dans une métropole (82% des Français de moins de 35 ans), ces chiffres pouvant peut être être annonciateurs d’un changement de tendance en matière de dynamique démographique territoriale pour les années qui viennent.

Pour en savoir plus sur l'enquête, cliquez ici

Les priorités des Français pour les mois qui viennent  

Le sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio réalisé grâce aux panélistes Maximiles, met en avant l’importance donnée par les Français aux questions de sécurité et de lutte contre la délinquance pour les prochains mois.

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En effet, 70% des personnes interrogées considèrent la lutte contre la délinquance comme « tout à fait prioritaire » (soit 26 points de plus par rapport à mai dernier), et 68% la sécurité et la lutte contre le terrorisme (soit 22 points de plus).

Ce phénomène de progression des questions sécuritaires est à mettre en lien avec les récents faits divers de cette période estivale, comme par exemple les violences de Dijon, la mort d’un chauffeur de bus à Bayonne, et plus récemment les dégradations en marge de la finale de Ligue des Champions sur les Champs Elysées.

Par ailleurs, dans le contexte épidémique actuel, la santé et la lutte contre l’épidémie de COVID-19 restent les principales préoccupations des Français : 82% des personnes interrogées considèrent la santé comme « tout à fait prioritaire », 78% la lutte contre l’épidémie.

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Les Français et le port du masque obligatoire  

Ifop en partenariat avec Le Journal du Dimanche, a réalisé un sondage auprès de nos Panélistes Maximiles qui  lève le voile sur l'opinion publique quant à la question du port du masque obligatoire.

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Alors que certaines communes distribuent gratuitement des masques à leurs administrés et que d’autres en rendent le port obligatoire en extérieur, où en est l’opinion publique ?

En quelques semaines on relève une progression, de 20 points de l’opinion en faveur de l’obligation du port du masque dans les espaces publics ouverts. Cette forte hausse l’est d’autant plus en région parisienne (70% « pour »), là où la population est plus concentrée et où les cas de coronavirus ont été nombreux. En revanche, les moins de 35 ans semblent se sentir moins concernés, et sont seulement 58% à se positionner en faveur de cette mesure. Ces jeunes sont également moins enclins à s’isoler en cas d’apparition des symptômes (63% le sont, contre 78% au global) ou à signaler les personnes en contact avec eux pour qu’elle s’isolent à leur tour (61%, contre 74% au global). A contrario, les personnes plus âgées sont davantage susceptibles d’appliquer ces consignes que la moyenne (88% déclarent s’isoler en cas de symptômes et 80% préviendraient les personnes de leur entourage). Cette proportion plus importante est corrélée au risque accru par cette partie de la population en cas de contraction de la maladie.

Mais la grande question sous-jacente à cette obligation du port du masque, et qui constitue un enjeu important pour le gouvernement est la suivante : qui va payer pour ces masques ?

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Les Français et l'apéritif 

À travers ce sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles,Ifop en partenariat avec Boursin fait le point sur les habitudes des Français et les nouvelles tendances qui se dessinent.

En quête de lien social durant la période de confinement, les Français ont imaginé une nouvelle manière de se rassembler et ont pratiqué les visio-apéros. 

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L’impossibilité de prendre un apéritif « physique » pendant le confinement  a suscité des frustrations et l’impatience de retrouver ses amis ou sa famille pour un moment de partage et de convivialité.

Ce qui a manqué aux Français pendant le confinement :

  • Les balades de plus d’une heure : 74%

  • La possibilité de prendre un apéritif physique avec des amis ou des personnes de son entourage : 61%

  • Les voyages : 53% 


Les Français attachés au rituel convivial de l’apéritif 

L’évolution depuis 2013 permet de constater qu’une proportion plus conséquente de Français pratique l’apéritif de façon plus assidue : 51% une fois par semaine en 2020 contre 47% en 2013. 

Parmi la majorité de personnes qui déclarent prendre l’apéritif au moins une fois par semaine (51%), les hommes sont majoritaires (56% contre 47% de femmes), les personnes en couple (57% contre 41% des personnes célibataires), mais aussi et surtout les 25-34 ans (60%) et les cadres (62%). Parallèlement, 20% des ouvriers affirment n’en prendre « jamais » (contre 16% pour l’ensemble de la population). Parmi les plus réfractaires à l’apéritif figurent également les personnes seules au foyer (25% contre 11% des foyers de 4 personnes ou plus).

Parmi les catégories de population qui ont le plus regretté la possibilité de prendre un apéritif avec des amis ou des personnes de son entourage figurent les moins de 35 ans dont 73% affirment que les apéritifs leur ont manqué (et même 37% « beaucoup ») contre respectivement 61% pour la moyenne de la population, les actifs (69%) les habitants du Sud Est (66%) et les foyers de 4 personnes ou plus (67%).

En lien logique avec cette frustration, l’apéritif avec des amis ou des personnes de son entourage constituait le loisir que les Français étaient le plus impatient de retrouver. Sur les 6 mêmes loisirs proposés, il ressort en effet en premier avec 25% de citations prioritaires, légèrement devant les balades de plus d’une heure (24%) et les voyages (21%).

  • L’impatience de prendre à nouveau un apéritif convivial est un peu plus mis en avant par les moins de 35 ans (29% de citations prioritaires contre 25% en moyenne), les CSP+ (30%) et les habitants des communes rurales (30%) dont la distanciation potentiellement plus grande avec des personnes de son entourage a pu accentuer ce manque.


Les apéritifs virtuels, deviennent alors une alternative complémentaire aux apéritifs physiques et semblent se pérenniser auprès des jeunes génération.

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Les Français et les achats en ligne depuis le confinement

La période de confinement a-t-elle favorisé les achats en ligne vs. en boutique ? Quel type d’acheteurs sont les Français ? Quand achètent-ils ? Et qu’achètent-ils ? … Autant de questions auxquelles AliExpress, site de vente en ligne, a souhaité répondre.
 
À travers ce sondage réalisé par Ifop auprès de nos Panélistes Maximiles, AliExpress fait le point sur les habitudes d’achats en ligne des Français durant et après le confinement.

LES FRANCAIS ET LES ACHATS EN LIGNE

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Les Français et la gratuité des péages d'autoroute cet été

Le sondage Ifop-Fiducial  réalisé  auprès de nos Panélistes Maximiles, pour la Dépêche du Midi et Sud Radio a mesuré l’opinion de la population sur la gratuité des péages d’autoroute pour relancer le secteur touristique cet été, proposition adressée aux sociétés d’autoroute par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.

Péages

Si les Français estiment que cette mesure est une bonne chose à 86% (dont 49% déclarant que c’est « tout à fait » une bonne chose) et qu’elle est réaliste compte tenu de la bonne santé financière des sociétés d’autoroutes (79%), ils sont par ailleurs une majorité, 63%, à considérer cette proposition comme démagogique.

Cette proposition remporte ainsi une large adhésion de l’opinion publique, notamment auprès des électeurs de gauche puisque 91% d’entre eux considèrent cette mesure comme une bonne chose, contre 72% des personnes se déclarant proches de la droite. De plus, les électeurs de droite ont davantage tendance à voir une forme de démagogie dans cette proposition de la présidente socialiste : 74% des électeurs de François Fillon en 2017 jugent la mesure démagogique, contre 54% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon.

Pour en savoir plus sur l'enquête, cliquez ici

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Déconfinement avec Maximiles

Pour en savoir plus sur les études :

- Le quotidien des Français confinés - Odoxa CGI pour France Info et France Bleu, cliquez ici
- Quel est l’impact du confinement sur le poids et les habitudes alimentaires des Français ? Ifop et Darwin nutrition, cliquez ici ​​​​​
- État des lieux de la vie sexuelle et affective des Français durant le confinement - Ifop, cliquez ici ​​​​​​​ 
- Confinement : quels sont les plats qui manquent aux Français ? - Ifop, cliquez ici
- Sport en confinement : pas davantage de joggeurs mais la musculation explose ! - Odoxa, RTL et Groupama, cliquez ici
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Un déconfinement très progressif qui se passe mieux que prévu

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo :

1) Seuls 20% des Français se sentent « plus heureux » depuis le déconfinement 

Deux mois de confinement et enfin la délivrance ! Les Français peuvent sortir sans se munir d’une autorisation et reprendre une bonne partie de leurs habitudes. La semaine dernière, les deux tiers d’entre eux nous disaient souhaiter ce déconfinement*.

Oui mais... dans les faits, le changement ne les bouleverse franchement pas : seulement 20% se sentent «plus heureux» que pendant le confinement, la très majorité d’entre eux (72%) ne se dit « ni plus ni moins heureux que pendant le confinement » et 8% sont même «moins heureux» que pendant le confinement. Ces résultats sont très homogènes selon les catégories d’âge (les moins de 25 ans sont légèrement plus heureux que les autres à 25%), le sexe, les catégories sociales et même le lieu de vie : les urbains se sentent à peine plus heureux que les ruraux de pouvoir sortir un peu plus (22% dans les grandes villes, 18% à la campagne).

Ces résultats s’expliquent aisément:

D’abord, les études ont montré que les Français dans leur grande majorité n’ont pas mal vécu le confinement, seule une minorité s’est sentie oppressée par cette vie masquée et «sous contrôle». Et puis, si leur moral a peu évolué c’est aussi parce que le quotidien des Français n’a finalement pas tellement changé entre cette semaine et la semaine dernière.

*Sondage Odoxa-DentsuConsulting pour France Info / Le Figaro publié le 6 mai 2020

Déconfinement progressif

2) Les Français n’ont pas du tout repris leur vie d’avant depuis le 11 mai

En effet, l’essentiel d’entre eux n’a pas repris sa «vie d’avant», ainsi chez les personnes concernées :

•65% ne sont pas sorties de chez elles plus souvent ou plus longtemps (seuls les plus jeunes, les moins de 25 ans se démarquent des autres : 46% sont sortis plus ou plus longtemps contre 35% en moyenne)
•65% n’ont pas revu des membres de leur famille ou des amis
•69% ne sont pas retournées au travail (les résultats sont assez homogènes selon les professions mais 43% des ouvriers y sont toutefois retournés contre 32% des employés et 38% des cadres)
•83% n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école (27% des 25-34 ans, la classe d’âge des jeunes parents). Notons par ailleurs que les CSP+ sont 9 points de plus que les CSP-à avoir scolarisé à nouveau leurs enfants (25% contre 16%), ce qui va à l’encontre de l’objectif «social» fixé par le gouvernement.

68% ne se sont pas non plus rendues dans les commerces qui ont pu rouvrir leurs portes, reste que les 32% qui l’ont fait, ont créé des files impressionnantes devant certaines boutiques : cela génère en effet un afflux brutal et massif que les commerçants ont parfois peiné à réguler.

3) L’enfer c’est les autres : 95% des Français assurent qu’ils respectent bien les gestes barrières et mesures de sécurité... mais un sur deux pense que leurs concitoyens ne le font pas !

E-X-E-M-P-L-A-I-R-E-S ! Les Français se disent exemplaires s’agissant de leur strict respect des mesures de sécurité et des gestes barrières (distanciation, port du masque, lavage de main...) : 95% de nos concitoyens assurent ainsi qu’ils les respectent bien (dont 54%de« parfaits » qui, selon eux, les respecteraient « très bien »).

Bien-sûr, leurs proches et leur voisinage direct ne sont pas aussi exemplaires qu’eux, mais tout de même, selon 77% des Français, ils se comportent bien eux-aussi.
Pour nos sondés, le problème vient des autres, leurs compatriotes inconnus : dans notre enquête une personne sur deux (49% vs50%) estime ainsi que « les Français dans leur ensemble ne respectent pas bien les gestes barrières ». La certitude de nos concitoyens que « les autres » se comportent mal et, en tout cas, nettement moins bien qu’eux-mêmes ne date pas du déconfinement.
Durant toute la période de confinement, les Français n’ont cessé de se plaindre du comportement de leurs semblables. Ainsi, la semaine dernière dans notre grand sondage européen Odoxapour le Figaro et France Info, les Français étaient les seuls en Europe à estimer majoritairement que leurs concitoyens n’avaient « pas été à la hauteur de la situation durant le confinement » : 61% des Français le pensaient alors que leurs voisins européens étaient, eux, 64% à penser l’inverse !

Finalement, à l’aune de ce résultat, on peut même estimer que le déconfinement ne se passe pas si mal que cela, puisque les sondés sont 12 points de moins que la semaine dernière (avec une question un peu différente) à critiquer le comportement de leurs concitoyens depuis le déconfinement.

4) Le niveau de sécurité est jugé très bon dans les entreprises (78%), correct dans les écoles (60%) mais encore médiocre dans les transports (47%). Bonne nouvelle, dans chacun de ces endroits, le constat fait cette semaine est bien meilleur que les anticipations de la semaine dernière.

Pour les Français, le déconfinement se passe finalement bien sur un plan sécuritaire, et surtout nettement mieux (moins mal) que ce qu’ils avaient anticipé.

L’entreprise est, encore une fois, plébiscitée. Ainsi, pour ce qu’ils en savent, 78% des Français jugent « satisfaisant » le niveau de sécurité dans les entreprises depuis ce lundi 11 mai.
78% des salariés, dont 79% des cadres et 75% des ouvriers, l’estiment eux-aussi, même si, tous (loin de là) n’ont pas repris le travail au quotidien.

Si le nouveau satisfecit enregistré pour les entreprises ne surprend guère, le jugement des Français sur la sécurité à l’école est lui, beaucoup plus surprenant et constitue une bonne nouvelle pour Jean-Michel Blanquer et le gouvernement. 
En effet, 60% des Français pensent que, finalement, le niveau de sécurité dans les écoles s’est révélé satisfaisant. Les plusconcernés, les 35-49 ans, qui sont en âge d’avoir un enfant scolarisé de la maternelle au lycée, sont aussi nombreux que les autres (61%) à le penser/l’avoir expérimenté.

Or, ce niveau constaté après le déconfinement est deux fois plus élevé que l’anticipation faite avant le confinement: en effet,la semaine dernière, seulement 30% des Français pensaient que le niveau de sécurité à l’école serait satisfaisant. Après coup, ils sont deux fois plus nombreux à le penser. C’est tout à fait spectaculaire même si cela s’explique sans doute parce que beaucoup d’écoles n’ont pas encore été concernées par la réouverture et parce que de nombreux parents n’ont pas renvoyé leurs enfants à l’école même lorsqu’elle était rouverte.

Le seul point noir qui demeure concerne les transports. Les Français sont très partagés sur le niveau de sécurité qui y règne depuis le début du déconfinement : 47% pensent qu’il y est satisfaisant contre 52% qui pensent l’inverse. C’est d’autant plus préoccupant que les habitants des zones les plus concernées par les transports de masse sont les plus nombreux à estimer que le niveau de sécurité n’est pas satisfaisant (55% d’insatisfaction en région parisienne).

Pour autant, même dans ce domaine, l’expérience de cette semaine de reprise est plutôt plus satisfaisante que les anticipations faites la semaine dernière: dans notre sondage du 6 mai, seulement 25% des Français pensaient que le niveau de sécurité dans les transports serait satisfaisant... une semaine après, ils sont presque le double à juger qu’il a été satisfaisant.

5) Les Français acceptent toujours de nombreuses restrictions mais sont désormais près de 6 sur 10 à demander la réouverture des plages (57%) et surtout celle des parcs et jardins (59%)

Depuis plus de deux mois, dans toutes nos enquêtes, les Français ont toujours eu le principe de précaution très extensif et très punitif : ils ont systématiquement demandé toujours plus de contraintes, de privations/punitions et de restrictions de libertés pour mieuxlutter contre l’épidémie.
Mais nous sommes bien à un point d’inflexion.

Si nos concitoyens sont toujours très favorables à certaines restrictions qui leur semblent d’un intérêt évident en termes de santé publique - c’est le cas notamment de «l’obligation du port du masque dans les transports», plébiscitée par 95% des Français oude «la limitation des rassemblement amicaux à 10 personnes», approuvée par 79% de nos concitoyens - ils commencent à moins accepter les autres mesures accompagnant le déconfinement.

Les Français ne sont désormais qu’à peine un peu plus d’un sur deux (53%) à approuver «la limitation des déplacements à 100km du domicile» ou «le maintien de la fermeture des bars et des restaurants». Dans ce domaine, l’opinion a nettement évolué en quinze jours: le 29 avril dernier, juste après le discours d’Edouard Philippe sur le déconfinement, 61% des Français trouvaient «justifié» le fait de ne rouvrir les bars et les restaurants au plus tôt que début juin et pas le 11 mai comme les autres commerces. La baisse de 8points constatée s’explique sans doute par le «manque» que cela représente pour nos concitoyens. Dans notre sondage du 23 avril dernier Odoxapour La Poste publié en exclusivité pour France 2, les Français plaçaient les bars et restaurants en tête des services quotidiens qui leur manquaient le plus.

Pas sûr qu’ils puissent finalement attendre sans s’impatienter le mois de juin...Il est en tout cas deux domaines pour lesquels les Français sont désormais majoritairement hostiles aux mesures restrictives prises par le gouvernement: «le maintien de la fermeture des plages sauf décision contraire du maire» (57%) et le «maintien de la fermeture des parcs et jardins» (59%) sont désormais des restrictions que 6 Français sur 10 n’acceptent plus.

Ce sont justement les deux sujets sur lesquels des polémiques montent en ce moment. La maire de Paris est ainsi en oppositionfrontale au gouvernement sur la réouverture des parcs et jardins. Pour une fois, l’opinion lui donne raison et les habitants de l’agglomération parisienne (64% sont opposés au maintien de cette fermeture) plus encore.

Le gouvernement aurait peut-être intérêt à se pencher sur ces points s’il ne veut pas casser l’indispensable adhésion des Français aux mesures de prévention collective.

Pour en savoir plus sur l'enquête, cliquez ici

Quel est l'impact du confinement sur le poids et les habitudes alimentaires des Français ?

Véritable épreuve psychologique, le confinement a-t-il bouleversé les habitudes alimentaires et fait exploser la balance des Français ? À moins d’une semaine du déconfinement, une enquête de l’Ifop réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles, lève le voile sur l’impact que le huis clos imposé aux Français a eu sur leur corpulence, leur équilibre alimentaire et la manière dont les couples confinés ensemble se sont répartis la charge liée la préparation des repas. Commandée par Darwin Nutrition, un site d’information et de conseil consacré à l’alimentation saine, cette étude permet pour la première fois de mesurer sur la base d’un échantillon conséquent (3000 personnes) les répercussions que la crise a eu à la fois sur l’alimentation des Français et le partage des tâches relatives à l’activité culinaire entre hommes et femmes. Riche en enseignements, cette enquête permet de tirer plusieurs leçons de la période de confinement .

Actu Panel

1. Le poids des Français a évolué durant le confinement mais pas forcément dans le même sens
Déplacements moins fréquents, baisse de l’activité physique, grignotages accentués par l’anxiété liée à une situation générale incitant à la recherche d’aliments sucrés (biscuits, chocolat, gâteaux…) qui « rassurent » … Le confinement a indéniablement favorisé une prise de poids chez une majorité des Français (57%) : ces derniers rapportant avoir pris en moyenne 2,5 kilos depuis le 17 mars. Et alors même que l’excès de poids affecte beaucoup plus la gent masculine (58%) que féminine (41% Santé Publique France – Bulletin épidémiologique hebdomadaire – 25 octobre 2016), le nombre de kilos pris durant le confinement s’avère sensiblement plus élevé chez les hommes (+ 2,7 kilos) que chez les femmes (+ 2,3 kilos).

Cependant, le poids n’a pas évolué dans le même sens pour tous. Ainsi, 14% des Français rapportent que leur poids « n’a strictement pas changé » durant la période de confinement. De même, 29% d’entre eux déclarent avoir perdu des kilos pendant cette période, notamment dans les rangs de ceux vivant seuls (33%) et ayant pu faire du sport tous les jours (43%).

2. Les kilos en trop s’avèrent une préoccupation beaucoup plus féminine que masculine
Dans un pays comme la France où le sous-poids des femmes est plus valorisé que dans le reste de l’Europe Thibaut De Saint Pol. Surpoids, Normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes. Population et sociétés, INED, 2009, 4 p., l’évolution de la masse pondérale liée au confinement s’accompagne d’un dénigrement de sa corpulence plus prononcée dans la gent féminine que masculine.

En effet, alors même qu’après plusieurs semaines de confinement, la proportion de personnes en surpoids est plus faible dans la gent féminine (46%) que masculine (59%), les Françaises s’avèrent beaucoup plus nombreuses (61%) que leurs homologues masculins (47%) à être mécontentes de leur poids, sachant que leur insatisfaction est d’autant plus forte qu’elles ont pris du poids durant le confinement : 69% chez les femmes ayant pris des kilos depuis le 17 mars, contre 50% chez celles n’en ayant pas pris.

Si elle va dans le sens de précédentes enquêtes ayant mis en lumière une plus grande insatisfaction des Françaises à l’égard de leur poids Thibaut de Saint Pol, « Surpoids, normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes », Population et sociétés, INED, n°455, 2009. , cette étude montre en tous que la « contrainte pondérale » pèse toujours plus sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de l’évolution récente ou du niveau réel de leur corpulence.

3. La lutte contre le surpoids : un effort qui passe plus un meilleur équilibre alimentaire que par un régime au sens strict
Quelle repose sur des éléments objectifs ou subjectifs, cette mésestime de sa masse pondérale incite sans doute les Français à envisager de manger plus équilibré à partir du 11 mai : une majorité de Français (56%) déclarent envisager de manger plus sain et équilibré lorsque le déconfinement aura lieu, sachant que cette proportion monte à 61% chez les personnes ayant pris du poids durant le confinement.

Sensiblement plus fort chez les femmes (60%) que chez les hommes (51%), ce désir de « faire attention » tient donc moins à la corpulence réelle des individus – qui reste plus problématique dans la gente masculine que féminine –  qu’à leur désir de correspondre aux normes de minceur en vigueur. Le fait que plus d’un tiers des femmes trop maigres (35%, contre 10% des hommes) envisagent de manger plus équilibré à partir du 11 mai est d’ailleurs le signe que la minceur constitue toujours un enjeu féminin tant elle reste un critère étroitement associé à la beauté féminine.

En revanche, la proportion de Français ayant l’intention de suivre un véritable régime alimentaire, c’est-à-dire exercer une surveillance particulière de leur alimentation, est beaucoup plus limité (18%) tout en restant assez genré : 21% des femmes en envisagent un, contre 15% des hommes.

Symptomatique d’une volonté de se maintenir en bonne santé, le suivi d’un régime s’avère un indicateur précieux de l’intérêt porté à l’alimentation qui apparaît ainsi particulièrement élevé chez les mères de famille avec des enfants (30%).

4. La charge liée à la préparation des repas : une source de tensions conjugales plus forte que la question de l’alimentation équilibrée
Globalement, le caractère équilibré de la nourriture à acheter ne semble pas avoir été un sujet de tensions important au sein des couples – à peine plus d’un tiers d’entre eux s’est disputé à ce sujet depuis le 11 mai – même s’il semble sensiblement plus conflictuel chez les jeunes (45%) que chez les seniors (27%).

En revanche, le temps de préparation culinaire arrive en tête des sujets de tensions au sein des couples (42%), en particulier dans les générations les plus jeunes : 53% chez les personnes en couple de moins de 35 ans, contre 31% chez les seniors.

Cette plus forte tension tient sans doute au fait que le huit clos favorise une plus forte contestation de l’inégale répartition observée généralement en matière de temps de préparation culinaire : 1h12 par jour pour les femmes contre 22 minutes pour les hommes (toutes journées confondues) d’après la dernière enquête emploi du temps de l’INSEE en France (Nabli & Ricroch, 2012).

5. Même en période de confinement, l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes…
Un des principaux enseignements de l’étude est  que l’égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n’a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas…

En effet, en ce qui concerne la préparation des repas, 71% des femmes estiment que cette tâche leur incombe le plus souvent, contre 21% qui considèrent que cette répartition est égalitaire entre les deux membres du couple et à peine 8% que c’est leur conjoint qui en fait le plus. Et si les regards croisés entre femmes et hommes ne sont pas complètement symétriques (par exemple 22% des hommes estiment qu’ils en font plus), il n’y en a pas moins une certaine convergence pour reconnaître que les femmes préparent davantage les repas au sein des foyers confinés.

Ainsi, cette étude confirme l’une des grandes constantes repérées concerne la division sexuelle des tâches relatives à l’alimentation (Warde et al., 2007), à savoir que l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes… La comparaison avec une enquête menée en 2017 montre que chez les couples hétérosexuels, la charge repose même un peu plus sur les épaules des femmes en période de confinement (60%) qu’auparavant (58%).

Une autre question de l’enquête montre d’ailleurs que peu d’hommes vivant en couple participent plus à l’élaboration des repas qu’avant le confinement : 21%, soit moins que le nombre de femmes (25%) mettant plus la main à la patte en période de confinement.

S’il a fortement baissé durant les dernières décennies, le temps de préparation culinaire reste en période de confinement une activité majoritairement féminine alors même qu’il appelle un ensemble de tâches qui pourraient être partagé (planification des menus, achats alimentaires, transport des achats, stockage des denrées alimentaires, anticipation et préparation des repas, service, vaisselle, rangement, etc.). En outre, les femmes conservent la « charge mentale » (Haicault, 1984) d’un approvisionnement anticipé qui n’est pas quantifié dans cette enquête.

6. Quel est l’impact du confinement sur les habitudes alimentaires des Français ?
Le “fait maison” a le vent en poupe : 42% d’entre eux consacrent plus de temps qu’avant à la préparation des repas, et 29% font plus d’aliments maison, comme le pain et les yaourts. Par ailleurs, 21% des Français déclarent avoir moins recourt aux livraisons à domicile. Consommer des produits locaux n’a jamais été aussi important : 35 % des sondés déclarent accorder plus d’importance au caractère local de leurs aliments depuis le 17 mars. La Ruche Qui dit Oui ! (réseau d’achat direct aux producteurs), par exemple, a ainsi vu son nombre de commandes tripler partout en France.

7. Vers une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement après le confinement ?
29% des français déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’impact de leur alimentation sur l’environnement après le 11 mai. Sans surprise, les nouvelles générations sont particulièrement concernées : les jeunes, et notamment les étudiants, déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiants contre 33% toutes catégories confondues), et à l’impact de celle-ci sur l’environnement (37% des étudiants contre 29% toutes catégories confondues


Le point de vue de François Kraus (Directeur du pôle Politique et Actualité à l’IFOP)

“Si le huit clos imposé aux Français a fait quelque peu évolué leur poids, force est de constater que l’égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n’a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas. Bien que le confinement ait créé les conditions d’une plus forte contestation de l’inégale répartition de l’activité culinaire, la préparation des repas, comme le reste du travail domestique, l’apanage des femmes. Au regard des faibles évolutions observées chez les seniors, cette grande inertie tient sans doute au fait qu’en raison de la prégnance de cette division sexuelle du travail culinaire, nombre d’hommes ont développé des formes d’incompétence telles que cela les empêchent de s’y mettre. Or, comme a pu le montrer Solenn Carof, « l’injonction qui pèse sur le corps des femmes, associée aux charges de préparation des repas, crée un environnement pathogène générant des souffrances physiques et psychiques » Solenn Carof, « Le régime amaigrissant : une pratique inégalitaire ? », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, 213-233. qui peuvent s’avérer des plus problématiques. La lutte contre l’inégale répartition du temps de travail culinaire est donc non seulement un enjeu de société mais aussi un enjeu de santé publique.

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Discours sur le déconfinement : Edouard Philippe n’a pas convaincu

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, le discours d’Edouard Philippe a été très suivi, mais le déconfinement suscite de la méfiance. 57% des Français ne sont pas convaincus par les propos tenus le 28 avril  2020.

Discours déconfinement

55% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour réussir le déconfinement, toutefois ce niveau remonte avec le discours d’Edouard Philippe.
Perception détaillée du confinement : les doutes demeurent. Les trois-quarts des Français ne croient ni à un fonctionnement des transports en sécurité, ni à la réouverture des écoles en sécurité, ni à la mise à disposition de masques en quantité suffisante pour la population.

Très attachés au principe de précaution, les Français ne reprochent pas au gouvernement que son plan de déconfinement ne soit « pas assez rapide » (15%), 85% d’entre eux jugeant son « timing » « bien adapté » (40%), voire « trop rapide » (45%). 61% des Français lui donnent aussi raison de ne rouvrir les bars et restaurants qu’en juin prochain.

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Mains propres, slips sales ? État des lieux de l'hygiène des Français confinés

L’Ifop publie une nouvelle étude menée pour 24matins et réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles, qui permet de faire le point sur l'hygiène des Français dans cette période de confinement.

Alors qu’elle a été longtemps traitée à la légère, la question de l’hygiène corporelle a quitté à l’occasion de la crise du Coronavirus l’univers de « l’intime » pour devenir un enjeu de santé publique au cœur des discours des autorités publiques et sanitaires.

Dans un pays parfois perçu comme surexposé par les habitudes de sa population en matière de salutation (« bises », serrage de main…), d’hygiène corporelle ou d’irrespect des consignes collectives, les messages appelant à l’application des « gestes barrières » et autres règles de distanciation sociale ont été martelé pendant des semaines, amenant à des progrès considérables en matière d’hygiène des mains et de respect des « gestes barrières ».

Cependant, l’instauration du confinement ne s’est pas traduite pour autant par une amélioration générale de l’hygiène des Français. Au contraire, une étude de l’Ifop menée pour 24matins révèle que le repli social lié au confinement s’est accompagné chez nombre de Français d’une tendance à la dégradation de l’hygiène corporelle et vestimentaire allant de pair avec une chute notable de leur estime de soi sur le plan physico-esthétique.

hygiène des français

1) Une hygiène corporelle et vestimentaire moins soutenue qu’en temps normal

La comparaison d’études menées avant (3 février) et après (4 avril) la mise en place du confinement a mis en lumière un net relâchement des Français dans le lavage quotidien de leurs corps et de leur visage : à peine 67% des Français pratiquent quotidiennement une toilette complète en période de confinement, contre 76% avant l’éclatement de la crise. Et c’est dans la gent masculine que cette tendance à la baisse est la plus forte : la proportion d’hommes se lavant tous les jours le corps et le visage ayant chuté de 10 points (61%) par rapport au niveau mesuré début février (71%).

Une telle évolution est sans doute à lier au fait que le confinement a réduit les interactions sociales et les contacts physiques. En cela, il a desserré la contrainte que le regard des autres fait peser habituellement sur l’image de soi au point d’atténuer la crainte d’être stigmatisé par ses pairs en cas de négligence dans son apparence. D’ailleurs, c’est chez les hommes confinés seuls que la fréquence de lavage quotidienne est la plus faible (49%, contre 70% des hommes vivant à quatre ou plus dans leur foyer), signe que l’hygiène tient beaucoup au degré de sociabilité d’un individu et à sa prise en compte du regard d’autrui dans la gestion de son apparence corporelle.

Pour le reste, cette absence de toilette quotidienne constitue, comme dans les précédentes enquêtes, un phénomène plutôt masculin, affectant avant tout les seniors dont les pratiques en matière d’hygiène ont été inculquées à une époque où le confort sanitaire de base (ex : eau courante, salle de bain, douche…) n’était pas aussi répandu : moins de la moitié (49%) des hommes de 65 ans et plus se lavant entièrement tous les jours, contre plus des deux tiers des jeunes de moins de 25 ans (67%).

Jouant aussi un rôle important dans la prévention des infections et le bien-être corporel, l’hygiène vestimentaire enregistre également un certain recul avec le confinement. Par exemple, à peine 68% des hommes confinés déclarent changer quotidiennement de sous-vêtements, contre 73% avant la mise en place du confinement. Là aussi, les « mauvais élèves » sont surreprésentés dans les rangs des séniors – qui continuent à avoir des pratiques hygiéniques proches de celles qu’ils ont connus dans leur enfance – et des hommes confinés seuls : 41% des hommes vivant seuls admettant ne pas changer de slip ou de caleçon tous les jours, contre 15% des femmes dans la même situation.


2) “No bra”, “free pussies” “no slip”… Un contexte propice à l’émergence de nouvelles habitudes vestimentaires

Symptomatique d’un certain « laisser-aller » vestimentaire des Français en milieu confiné, l’absence du port de sous-vêtements apparaît comme la grande tendance de cette période de confinement.

Chez les femmes, le confinement est en effet allé de pair avec une explosion du nombre d’adeptes du “no bra” : la proportion de femmes ne portant jamais ou presque jamais de soutien-gorge étant passée de 3% avant le confinement (3 février) à 8% trois semaines après sa mise en place (4 avril).


Alliant souvent des motivations à la fois esthétiques, sanitaires et féministes, le mouvement “no bra” trouve ainsi dans les conditions de vie imposées par le confinement un terreau propice à une pratique qui, si elle est assez simple à effectuer chez soi, a toujours été plus compliquée à assumer en-dehors tant la poitrine des femmes reste sexualisée. Dans le détail, c’est d’ailleurs dans les rangs des femmes ne souffrant pas du regard des autres que cette pratique est la plus élevée : 12% des femmes vivant seules n’en portant plus, contre 5% des femmes confinées en couple avec deux enfants. Mais c’est aussi l’âge qui semble jouer en la matière : 20% des jeunes femmes confinées de moins de 25 ans ne portent pas de soutien-gorge, contre 8% des seniors de 65 ans et plus.

Chez les hommes, cette tendance à la « libération » totale du sous-vêtement est plus limitée. Mais il n’en reste pas moins que le confinement s’est aussi traduit par une augmentation significative du nombre d’hommes ne portant plus de slip/caleçon : 5% en avril, soit une proportion cinq fois supérieure à celle observée par l’Ifop avant la mise en place du confinement (1% en février). Et dans le détail, cette pratique atteint des niveaux non négligeables dans les rangs des hommes seuls (9%), résidant en Provence-Alpes-Côte d’Azur (11%) ou en cours d’études (13%).

Chez les femmes, le mouvement des “free pussies” (sans culotte) progresse lui aussi mais reste très marginal (2%) en dehors des rangs des femmes de moins de 25 ans (7%), sans doute moins exposées que les autres aux risques que cette pratique peut avoir pour leur hygiène intime (ex : fuites urinaires…).

3) Une forte dépréciation de soi sur le plan physique

Enfin, il est intéressant de noter que cette dégradation relative de l’hygiène corporelle et vestimentaire va de pair avec une forte baisse de l’estime de soi des femmes sur le plan physico-esthétique : seules 12% des Françaises confinées se trouvent actuellement « belles », soit presque deux fois moins que ce que l’on pouvait observer avant la mise en place du confinement (22%).

Si ce manque d’estime que les Françaises portent sur leur apparence physique est plus répandu chez les femmes ne se lavant pas tous les jours, il ne tient toutefois pas qu’à une baisse de fréquence du lavage du corps ou des vêtements. Cette dépréciation est aussi à relier sans doute à une potentielle prise de poids – consécutives à des repas/apéritifs plus copieux ou fréquents qu’à l’accoutumée – et surtout au fait que les Françaises n’ont plus accès aux services de soins (ex : coiffure, manucure, pédicure…) contribuant habituellement à entretenir leur confiance en soi sur le plan esthétique.


Le point de vue de François Kraus (Directeur du pôle Politique et Actualité à l’IFOP) sur les résultats de l’étude
Aussi forts soient-ils, les changements observés en matière d’hygiène des mains (cf enquête Ifop / Depanneo réalisée 21 au 23 mars 2020) ne doivent pas pour autant donner l’impression que crise a fait progresser tous les comportements d’hygiène dans le même sens.
La France confinée a été en réalité le théâtre de tendances divergentes en matière d’hygiène : alors que la peur d’être infecté par le virus a hissé les taux d’observance en matière de lavage des mains à des niveaux inégalés, le repli social lié au confinement a favorisé un relâchement de certaines habitudes en matière d’hygiène corporelle et vestimentaire, notamment chez les personnes isolées n’ayant plus besoin de donner une bonne impression aux autres.
Quelque soit les progrès qui resteront après la crise, les autorités sanitaires devront intégrer l’idée qu’une bonne hygiène individuelle est avant tout liée à la prise en compte du regard d’autrui sur son apparence corporelle : son moteur essentiel restant la crainte que chacun à d’être victime du « stigmate » (Goffman) qui affecte toute personne qui s’affranchit des standards de propreté.

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Allocution présidentielle : la réaction des Français 

Les Français approuvent la prolongation du confinement mais la défiance reste de mise.

D'après une des dernières études réalisées auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa pour France info, le Figaro et Dentsu-Consulting, les Français ont trouvé le président clair (62%) et considèrent qu’il a reconnu certaines erreurs et dysfonctionnements, mais il ne les a pas convaincus (53%). 

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84% des Français approuvent la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai, mais ils auraient aimé que le président aille plus loin pour garantir la sécurité sanitaire du pays. 54% désapprouvent ainsi la réouverture des établissements scolaires, 62% les tests réservés aux symptomatiques et 65% le port du masque non imposé. 

Les Français croient qu’un traitement (55%) et un vaccin (69%) seront prochainement mis au point contre le Covid-19.
Mais ils sont sceptiques sur les possibilités qu’un masque soit disponible pour chaque Français (64%) et ne croient pas à un tournant social du quinquennat.
Face à l’épidémie, 56% des Français trouvent qu’Emmanuel Macron et le gouvernement n’en font pas assez (+3 points depuis le début du mois).

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Consommation de biens culturels dématérialisés par les Français en situation de confinement 

53 % des internautes français placent la consommation des biens culturels en tête des activités indispensables en période de confinement.

Hadopi a commandé à Ifop un baromètre sur les pratiques culturelles à domicile en période de confinement. Réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, ce baromètre révèle une intensification de la consommation de biens culturels avec 62 % de consommateurs de biens culturels qui déclarent consommer plus de ces biens depuis le confinement.

Biens culturels

53 % des internautes français interrogés placent la consommation des biens culturels (écouter de la musique, regarder des films, des séries, jouer à des jeux vidéo, lire des livres notamment numériques …) en tête des activités indispensables à l’équilibre personnel en période de confinement, suivie par la pratique du sport (40 %) et les activités manuelles (39 %). Dans la situation actuelle de confinement, l’accès à des biens culturels dématérialisés apparaît donc comme une nécessité pour les Français.

Si la part des internautes français déclarant consommer des biens culturels dématérialisés évolue relativement peu – 84 % contre 81 % en 2019 – d’après le Baromètre de la consommation 2019 réalisé par l’Hadopi, on observe une intensification de la consommation dans la période actuelle : plus de la moitié des consommateurs de biens culturels (62 %) déclarent en consommer plus qu’avant le confinement.

C’est en particulier le cas de plus de la moitié des consommateurs de séries (55 % disent en regarder plus en ligne depuis la période de confinement), des joueurs de jeux vidéo (53 % déclarent jouer plus), des internautes visionnant des films (50 % font état d’une consommation plus importante).
C’est aussi, dans une moindre mesure, le cas des personnes écoutant de la musique sur internet qui en consomment plus (40%) et des lecteurs de livres numériques qui en lisent plus (42%) depuis le début de la période de confinement.

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Les Français respectent-ils les règles de confinement, d'hygiène et de distanciation sociale ?

 À l’occasion du lancement par Depanneo d’une plateforme de dépannage à distance gratuite, l’Ifop publie le premier volet de son « Observatoire de la vie des Français à l’heure du confinement ».

Réalisée auprès d’un échantillon de nos Panélistes Maximiles et de taille conséquente (3 000 Français), cette étude montre à quel point le virus a bouleversé les comportements des Français (déplacement, hygiène, achats de précaution…) mais aussi généré un niveau d’anxiété sur tout un ensemble de sujet (ex : nourriture, mort, économie, emploi…) qui contribue à une plus grande méfiance à l’égard des personnes autorisées à se déplacer (ex : livreurs, dépanneurs…) et à une disposition élevée à la dématérialisation des échanges et des services.

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Une adoption massive des bons gestes de rites de salutation

Force est de constater que le martellement des messages de prévention sanitaire a eu un effet dans la mesure où en moins de trois semaines, les comportements des Français en matière de civilité ont radicalement changé, qu’il s’agisse de la bise ou du serrage de mains.

De même, les habitudes des Français en matière d’hygiène corporelle enregistrent une rupture totale avec celles que l’Ifop avait pu observer fin janvier avant l’éclatement de la crise.

Une population qui semble avoir une connaissance assez bonne des règles de la circulation

Enfin, les conditions imposées par le dispositif de confinement mis en place à compter du mardi 17 mars à 12h00 semblent relativement bien intégrées par la population, à l’exception notable de l’accès aux pressing (autorisés contrairement à l’avis majoritaire de la population)

La peur de la mort en sous-texte de cette crise sanitaire

Les Français ont peur de mourir, c’est en tout cas un sentiment que partagent 62% d’entre eux dont un quart qui y pensent souvent (25%). Pour autant, tous les Français ne sont pas égaux face à la peur de mourir, les profils de personnes les plus vulnérables au virus sont en tête des plus inquiets, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus (68% craignent de mourir).

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Quelle société après le coronavirus ?

6 tendances qui vont s’accélérer à cause de cette crise sanitaire.

À quoi ressemblera la France après le reflux de l’épidémie qui la frappe à quelques jours du printemps ? Bien malin celui qui peut s’avancer en la matière. Cependant, sans tomber dans la prédiction bon marché, il apparaît évident que certaines tendances récentes sont susceptibles d’être amplifiées par la mise en quarantaine de toute la population française.

En voici un premier aperçu, établi à partir d'études réalisées auprès de nos Panélistes Maximiles et de données historiques de Sociovision (groupe Ifop). Chaque année, Sociovision reconduit une enquête sur les valeurs et les modes de vie auprès d’un échantillon national représentatif de 2000 Français. Ont été retenues les tendances qui ont progressé au cours des cinq dernières années et dont il y a tout lieu de penser qu’elles vont se poursuivre et s’amplifier à cause de cette crise sanitaire sans précédent. 

Quelle société après le coronavirus ?

1 – Le règne de la “e-life” va s'accélérer
 
Commençons par le plus évident. La mise en quarantaine et l’injonction des pouvoirs publics à la « distanciation sociale » sont une bénédiction pour la société des écrans. La « e-life », déjà largement amorcée, va s’accélérer au sein des foyers confinés et Netflix ou Amazon seront leurs prophètes ! Du e-commerce aux e-conférences, en passant par les e-apéros, la dématérialisation va connaître une avancée spectaculaire. Celle-ci est déjà largement là : en 2019, 24% des Français regardent quotidiennement des plateformes vidéo de type Netflix (50% des 15-24 ans) et 22% écoutent tous les jours de la musique en streaming sur Deezer ou Spotify (58% des 15-24 ans). D’autres pratiques vont se développer dans le contexte actuel : réunions à distance, téléconsultations des médecins, des psychologues, télétravail, éducation à distance, médias digitaux, vente à distance, livraison au domicile, etc.

Attention cependant à ne pas tirer de conclusions définitives sur ce chapitre technologique. Il est probable que la fin du confinement obligatoire sera suivie immédiatement d’une explosion des contacts sociaux et des rassemblements physiques. Les Français auront envie de retrouver leurs proches et d’être ensemble. Reste que la dématérialisation des modes de vie aura, dans l’intervalle, accéléré sa progression irrésistible.

2 – Les Français vont se recentrer sur l'essentiel
 
Le confinement obligatoire aura sans doute un second effet : permettre à de nombreuses personnes de se concentrer sur ce qui est vraiment important pour eux. Ou, à tout le moins, d’y réfléchir à tête reposée. En 2019, 73% des Français étaient d’accord avec l’affirmation suivante : « J’aimerais revenir à l’essentiel, me concentrer sur ce qui compte vraiment pour moi ». Un chiffre en augmentation de 3 points par rapport à 2018. Cette envie était jusque-là contrariée par le manque de temps. La mise en quarantaine donne l’occasion aux Français de rattraper le temps perdu. Car du temps, ils vont en avoir désormais. Et d’abord du temps pour eux. Car c’est souvent de cela qu’ils manquent : des moments rien qu’à eux où personne ne vient les déranger.

C'est aussi plus de temps disponible pour leur foyer et leurs proches. Pour ceux qui sont confinés ensemble, cela offrira peut-être des occasions se rapprocher (ou le contraire…). Mais, même à distance, les Français disposeront de temps pour reprendre contact avec ceux qu’ils aiment. Les rituels entre proches sur Facebook ou WhatsApp se multiplient déjà (rendez-vous avec les grands parents, discussions en ligne, etc.).

Il faut d'ailleurs souligner au passage que le « cocooning », mot inventé à la fin des années 80, va trouver son parfait couronnement dans les semaines à venir. Il s’est imposé dans les faits au cours des années 2000. Avec la généralisation d’Internet, de plus en plus d’activités ont été entreprises à distance (communiquer, acheter, vendre, louer, …). La période actuelle vient consacrer une évolution sociologique majeure de la période récente. Ainsi, en 2019, 66% des Français reconnaissent « préférer passer des moments tranquilles avec leur famille ou leurs amis ou chez eux plutôt que de les voir à l’extérieur ». L’expérience du confinement va donner à la maison un rôle central et, pour certains, une occasion de la redécouvrir, voire de la réinventer.

3 – La rationalisation de la consommation va se poursuivre

La consommation est le troisième domaine qui devrait confirmer les évolutions récentes. Depuis 2009, les habitudes des Français ont beaucoup changé. Ils sont devenus plus rationnels. Même si le plaisir consumériste n’a pas disparu, le sentiment de déclassement qui touche une part croissante de la population française, a modifié les comportements. Désormais, les consommateurs font plus attention, arbitrent davantage, cherchent les meilleurs prix et prennent plus de temps pour se décider. La décennie 2010-2019 a ainsi été marquée par le boom du marché de l’occasion. 47% des Français achetaient d’occasion en 2008, ils sont 60% dix ans plus tard. Au-delà du prix, ils réfléchissent davantage au contenu de ce qu’ils achètent.  L’époque de l’hyperconsommation et de l’accumulation matérialiste est derrière nous. Plus informés et parfois plus experts, les Français exigent plus de transparence, plus de garanties sanitaires, plus de qualité. Nul doute que cette crise les rendra encore plus exigeants. Le tournant des marques vers plus de « responsabilité » va donc s’amplifier dans les années qui viennent.

Mais là encore, attention à ne pas conclure trop vite à un avenir fait d’austérité et de minimalisme. D’abord parce qu’en ces temps de réclusion involontaire, le plaisir est la dernière chose qui reste pour garder le moral. Il est probable que les petits plaisirs alimentaires (glaces, chocolat, bons plats faits maison…) ou les jeux (vidéos ou de société) permettront d’aider à passer l’épreuve. Ensuite, parce qu’au sortir de cette crise sanitaire, après des semaines de privation, les Français auront une énorme envie de se défouler. Une vague d’hyperconsommation s’en suivra certainement pendant quelque temps, comme une séance de rattrapage.

4 – La demande de collectif va s’amplifier

En 2010, la sociologue américaine Sherry Turkle publiait Seuls ensemble : de plus en plus de technologie, de moins en moins de relations humaines. Dans ce livre rapidement devenu une référence, elle montrait que la diffusion d’internet avait produit un paradoxe : les gens étaient physiquement ensemble, mais virtuellement isolés. Avec la mise en quarantaine de la France entière, c’est le contraire : les gens sont physiquement isolés, mais virtuellement ensemble. Joli retournement de situation qui ne survivra peut-être pas à l’épisode du coronavirus, mais qui exprime le besoin d’être connecté aux autres.

Pourtant, la demande de collectif est réelle et de plus en plus affirmée dans la société. En témoigne cette liste des mots qui « tiennent personnellement à cœur » aux Français que l’enquête de Sociovision soumet chaque année aux personnes interrogées. Entre 2014 et 2019, sur une liste de 22 mots, les mots « solidarité » et « fraternité » sont parmi les mots dont le nombre de citations a le plus progressé. Dans le même temps, les mots plus individuels de « plaisir » et de « réussite » ont nettement baissé. Cette hausse des valeurs collectives en dit long sur l’absence de collectif que ressentent les Français aujourd’hui. Car c’est bien cela que mesurent ces mots : le sentiment que les valeurs de solidarité perdent du terrain et qu’il faut par conséquent les défendre. Au sortir de cette crise, le collectif sera la priorité du gouvernement. Mais la demande avait commencé avant.

Ce désir de collectif va s'imposer également aux entreprises. La demande de RSE (responsabilité sociétale de l'entreprise) va continuer à se faire pressante. Ainsi 73% des salariés âgés de 35 à 49 ans considèrent aujourd’hui que les entreprises devraient avant tout se préoccuper de l’effet de leurs « actions sur l'environnement, l'harmonie sociale et l'épanouissement de leur personnel ». La priorité était claire avant la crise ; elle le sera encore davantage après.

5 – La santé va représenter une part prépondérante de la conscience écologique

Les théories « effondristes » ont le vent en poupe depuis deux ans. Nul doute que l'épidémie du coronavirus et ses conséquences nationales vont renforcer la conviction partagée déjà par 42% de Français que « notre civilisation va bientôt disparaître ».

Ce qui est clair, c’est que le volet sanitaire de la conscience écologique qui ne cesse de s’affirmer depuis deux ans, va sortir fortifié de cette crise. La dégradation de notre environnement, en particulier les effets nocifs de la pollution sur les Français, est une préoccupation qui a bondi depuis trois ans (24% des Français plaçaient en 2017 la pollution parmi les deux problèmes qui les préoccupaient le plus, ils étaient 46% en 2019). De fait, la proportion de Français déclarant qu’ils font « de plus en plus attention aux conséquences que pourraient avoir sur la santé les produits qu’ils achètent » n’a jamais été aussi haut (82% en 2019 vs. 76% en 2012). Les applications de type Yuka vont devenir des armes encore plus puissantes dans les mains des consommateurs de produits alimentaire ou cosmétiques (22% les utilisent déjà).

Les jeunes de la « génération PNNS », ceux qui ont 20 ans aujourd’hui (et qui pendant 20 ans ont donc été biberonnés aux messages du PNNS, le Plan National Nutrition Santé) expérimentent en grandeur nature le principe de précaution dont ils sont les héritiers. Dans les années qui viennent, l’épisode du coronavirus non seulement aura marqué cette génération, mais elle l’aura définitivement alertée contre les menaces sanitaires à venir. Arrivée à l’âge adulte, elle changera la donne en augmentant la pression sur les acteurs politiques et économiques.

6 – Le rapport au travail va poursuivre sa mue

Enfin, il est probable que le travail va changer. Pas seulement sur le plan pratique, car c’est une affaire entendue le télétravail va connaître un essor sensible au cours des prochaines semaines et s’imposer comme une façon normale de travailler au XXIème siècle. Cela n’était pas encore gagné dans les esprits de certains managers. Aujourd’hui, un salarié sur deux juge souhaitable qu’à l’avenir, on travaille le plus souvent en dehors des locaux de son entreprise, dans des espaces dédiés ou non au travail ou chez soi. Ce chiffre a toutes les chances de grimper après l’épisode du coronavirus qui suit la longue séquence des grèves contre le projet de réforme des retraites.

Mais c’est dans la façon d’envisager son travail que les choses sont susceptibles de changer en profondeur. Les Français, au cours de la décennie précédente, ont réalisé l’importance de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Les générations précédentes avaient négligé cet équilibre. Cet axe sortira vraisemblablement renforcé de cette crise sanitaire. Les Français vont très certainement ressentir le rôle fondamental du travail dans la construction de leur identité, mais ils vont aussi comprendre que, dans la période incertaine dans laquelle nous sommes entrés, rien ne vaut une vie pleinement épanouie. Le confinement, une arme anti-burn-out ?

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Les Français, l'allocution d'Emmanuel Macron et le coronavirus

D'après une des dernières études réalisées auprès de nos Panélistes Maximiles par Elabe-Berger Levrault "L'Opinion en direct" pour BFMTV, l’inquiétude face à la propagation du coronavirus est en forte augmentation.

Corona virus


#1 - 81% des Français se disent inquiets face à la propagation du coronavirus, une proportion de Français inquiets en hausse de 20 points en 4 jours, et de 33 points en 6 jours. Ce changement d’état d’esprit récent se traduit également par la hausse de 13 points en 4 jours du pourcentage d’individus « très inquiets » (30%).

#2 - Les gestes « barrières » comme le lavage des mains, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir jetable sont devenus des réflexes. La distance physique minimale entre individus est en passe d’être adoptée, tout comme les gestes de civilité avec des inconnus qui ont quasiment disparu. En revanche, même s’ils sont en forte baisse, les gestes de civilité avec ses proches sont encore pratiqués par 26% à 30% des Français.

#3 - Si les mesures annoncées par Emmanuel Macron d'ordre public y compris celles liées au confinement et à leur contrôle, de soutien économique notamment aux entreprises, et politiques comme la suspension des réformes, font consensus...

#4 … la gestion de crise et l’étendue des précautions divisent l’opinion publique. Les critiques « a posteriori » sur le maintien du 1er tour sont très fortes : 76% des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de le maintenir (alors que 58% lui donnaient raison vendredi dernier). Le sentiment que l’exécutif et les autorités sanitaires apportent des réponses suffisantes pour limiter la propagation du virus divise les Français La gestion de la crise emporte un soutien majoritaire mais fait apparaître de forts clivages politiques.

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Le regard des Parisiens sur les jours de fermeture des Boulangeries

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec la Fédération des entreprises de boulangerie, plus de 6 Parisiens sur 10 s’accordent à dire que les boulangeries de la capitale devraient avoir la possibilité d’ouvrir tous les jours compte tenu de leurs habitudes de vie (62%).

Boulangeries

Les moins de 25 ans sont les plus nombreux à vouloir voir ces établissements ouvrir tous les jours, alors que les Parisiens les plus âgés sont plus mitigés (72% vs 56%).

En outre, le regard des Parisiens sur les jours de fermeture des boulangeries diverge selon l’arrondissement. En effet, les habitants du centre vivant dans les 6 premiers arrondissements sont les plus demandeurs d’une ouverture 7 jours sur 7 (81%), quand les Parisiens vivant dans le 10ème et le 11ème le sont moins  (52%).

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Les Français aiment leurs cafés et y sont attachés

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec Heineken et des Cafés pour nos Régions, ce sont les cafés qui rassemblent le plus les Français.

En moyenne, les Français déclarent se rendre 2,1 fois par mois dans un bar, un café ou un bistrot contre 1,8 fois par mois dans un restaurant ou une brasserie et 1,6 fois par mois dans un « snack » ou lieu de restauration rapide

Le café-bistrot, ce lieu que l’on fréquente par plaisir, le plus souvent accompagné d’amis et proches
Jeunes ou moins jeunes, ouvriers ou cadres, parisiens comme provinciaux : cela ne fait pas de différence, tous poussent les portes des bistrots et cafés plusieurs fois par mois.
En effet la très grande majorité des Français (80%) affirme qu’elle se rend généralement dans un café/bistrot/bar bien davantage pour le plaisir, dans le but d’y passer un moment agréable de détente, plutôt que par utilité pour un rendez-vous professionnel ou pour patienter par exemple (19%).

Café-Bistrot

Les cafés-bistrots-bars français jouissent d’une très bonne image dans l’Opinion 

Les Français aiment ces lieux populaires, créateurs de lien social, auxquels ils sont attachés
En effet, le café/bistrot/bar français est perçu par une très large majorité des Français comme un lieu populaire (85%), qu’ils associent à un moment de détente, plaisir (85%) et même de convivialité (85%).
Pour près de 9 Français sur 10 (86%), le café/bistrot fait même partie de l’identité de la France.

Les cafés font partie du quotidien des Français.

Leur présence à proximité est importante pour une majorité de nos concitoyens
En effet, nos concitoyens sont 53% à estimer que, pour eux, c’est effectivement important d’habiter à proximité de lieux de vie tels que des restaurants, des cafés, des bistrots

La France des cafés : une réalité à deux vitesses et une disparition des cafés largement ressentie
Près de 7 Français sur 10 ressentent cette disparition des cafés. Les Français ne sont pas moins de 68% à nous dire qu’ils ont le sentiment que les cafés/bistrots/bars sont de moins en moins en moins nombreux dans leur ville/village ou agglomération.

Les Français veulent sauver leur café, leur disparition est tout à fait regrettable à leurs yeux
Parmi nos nombreux concitoyens qui affirment avoir le sentiment que les cafés disparaissent, la quasi-totalité d’entre eux déplore cet état de fait. 85% d’entre eux affirment que cette disparition des cafés est regrettable.

Le café du village, plus qu’un débit de boissons : un lieu de vie 
Ils attendent qu’un service de type « casse-croûte » disponible à toute heure soit proposé dans ces lieux : 44% citent ce service, le plaçant en première position, loin devant les suivants.
Ensuite, mais dans une proportion moindre donc (29%), les Français estiment que le café/bistrot/bar doit également proposer des services postaux/un relai colis et être un point de vente de journaux.
24% attendent des animations festives ou culturelles, 22% souhaiteraient y voir un dépôt de pain/viennoiseries et 21% y trouver une petite épicerie/des produits du terroir.

Les Français comptent sur leurs élus pour maintenir ou développer les cafés/bistrots/bars, et, de facto l’attractivité de leur commune
Pour nos concitoyens cela ne fait pas de doute : 87% des Français l’affirment, une proportion plus grande encore auprès des cadres (92%) et des plus de 50 ans (91% des 50-64 ans et 92% des 65 ans et plus l’affirment aussi).

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Les Français sont ils vraiment propres ?

Évolution des comportements d’hygiène des Français (1951-2020)

En 1951, le magazine Elle dirigé alors par Françoise Giroud publiait une enquête qui fit scandale en mettant en évidence les conditions déplorables d’hygiène corporelle des Françaises qui souffraient encore, en cette période de reconstruction, d’un manque criant d’accès au confort sanitaire de base (ex : eau chaude, salle de bain ou douche). Soixante-dix ans après cette enquête qui confirmait les clichés sur le manque de propreté du Français – illustré alors à Hollywood par le personnage malodorant de « pépé le putois » oscarisé en 1949 -, d'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles, l’Ifop publie une nouvelle étude qui permet de faire le point sur la propreté des Français dans un contexte de Coronavirus où le respect des bonnes pratiques en la matière est plus que jamais d’actualité : l’application des règles d’hygiène de base comme le lavage des mains après être allés aux WC ou avoir pris les transports en commun étant désormais un enjeu de santé publique. Réalisée pour le compte de Diogène France, société de nettoyage insalubre spécialisée dans les logements de victimes du syndrome de Diogène, cette enquête montre que, si globalement l’hygiène des Français a radicalement changé depuis les années 1950, une part de la population reste encore éloignée des standards de propreté et des bons usages face aux infections virales saisonnières.

Les francais sont ils vraiment propres

1) Une toilette complète pas toujours quotidienne


En 2020, seuls trois Français sur quatre (76%) procèdent à une toilette complète tous les jours, les femmes se montrant sur ce point plus exigeantes que les hommes : 81% des Françaises se lavent entièrement tous les jours, contre seulement 71% des hommes. Comparée à leurs ainées dont l’Ifop avait mesuré les pratiques au début des années 50, l’hygiène corporelle des Françaises s’est beaucoup améliorée : la proportion de Françaises procédant quotidiennement au lavage de leur corps et de leur visage étant passée de 52% en 1951 à 74% en 1986 pour s’élever désormais à 81%.
L’absence de toilette quotidienne reste néanmoins aujourd’hui un phénomène masculin, affectant avant tout les seniors dont les normes en matière d’hygiène ont été inculquées à cette époque : 57% seulement des hommes de 65 ans et plus se lavent entièrement tous les jours. Les autres catégories de la population où la pratique est faible sont généralement des personnes isolées géographiquement (59% des ruraux), professionnellement (60% des chômeurs) ou socialement (60% des femmes ne recevant jamais personne à leur domicile), signe que l’hygiène repose beaucoup sur la prise en considération de sa sociabilité et du regard d’autrui dans la gestion de son apparence corporelle.

2) Une amélioration du confort sanitaire de base qui ne se traduit pas toujours par la prise d’une douche quotidienne

Le fait qu’au début des années 50, seule une femme sur deux se lavait quotidiennement tient à un manque criant d’accès au confort sanitaire de base : seules 51% des Françaises avaient alors accès à l’eau chaude, 10% à une salle de bain (contre 98% en 2020) et à peine 3% avaient accès à une douche ou une baignoire (contre 99,5% en 2020).
Mais si aujourd’hui, près de neuf Français sur dix (88%) a accès à une douche dans sa résidence principale, ils sont moins de deux sur trois (63%) à prendre une douche quotidiennement, ce qui est le signe de la persistance d’autres moyens de se laver dans une grande partie de la population. Là aussi, on observe que la « douche quotidienne » a moins d’adeptes chez les hommes et en particulier chez les hommes de 65 ans et plus qui ne sont que 36% à prendre une douche quotidiennement (contre 46% des femmes du même âge).

3) Une fréquence de lavage des cheveux qui reste très genrée…

A l’heure où le discours sur la fréquence de lavage des cheveux tend plutôt à inciter à la modération, il est intéressant de noter que les pratiques en la matière restent très genrées. En effet, si trois hommes sur dix se lavent les cheveux tous les jours, ce n’est le cas que de 8% des femmes. La norme chez les femmes est plutôt à un rythme tous les deux jours ou 2 fois par semaine (62%, contre 51% chez les hommes).
Les comportements des Françaises en matière d’hygiène capillaire ont ainsi beaucoup évolué depuis le début des années 50, sachant qu’en 1951, les trois quarts d’entre elles se lavaient les cheveux moins d’une fois par semaine (77%), contre 8% en 1986 et 4% en 2020.

4) Face aux risques de transmission de virus comme le Coronavirus, le comportement des Français en matière de lavage des mains est problématique

Cette différence entre les deux sexes se retrouve dans l’application des règles de base édictées par les pouvoirs publics (ex : Sante publique France) en matière de lavage des mains qui s’avèrent essentiel pour éviter la propagation des épidémies, notamment en période hivernale.
En effet, l’étude montre que les hommes respectent toujours beaucoup moins ces règles que les femmes : à peine deux hommes sur trois (68%) se lavent les mains systématiquement après être allés aux toilettes (contre 75% des femmes) et moins d’un tiers d’entre eux le font après avoir pris les transports en commun (31%, contre 42% des femmes).
Et en terme de tendance, la comparaison avec de précédentes enquêtes (ex : Enquête « Nicolle 2006 » de Inpes / l’InVS) montre plutôt une inertie sur ce plan en dépit des messages sanitaires martelés chaque hiver sur le sujet.

5) Des sous-vêtements pas toujours changés à un rythme quotidien

L’importance du sexe et de l’âge dans les comportements d’hygiène corporelle se retrouve en matière vestimentaire, notamment lorsqu’il s’agit de vêtement très intimes comme les sous-vêtements. En effet, si la quasi-totalité des femmes (94%) changent de culotte « tous les jours », c’est loin d’être le cas chez les hommes : à peine trois Français sur quatre (73%) changent de slip/caleçon « tous les jours ». Là aussi, les « mauvais élèves » sont surreprésentés dans les rangs des séniors – seulement 50% des homme âgés de plus de 65 ans changent de slip/caleçon « tous les jours » – et, plus largement, chez les hommes dépourvus de machine à laver (56%).
Il est là aussi intéressant de noter que si les seniors sont moins rigoureux quant à la fréquence de changement de sous-vêtements, cela est lié à une fracture générationnelle en la matière. Cette catégorie de personnes a longtemps été éduquée selon un rythme de changement vestimentaire, de douche ou de toilette moins soutenu qu’aujourd’hui. Ainsi, malgré des progrès considérables en matière sanitaire, une partie non négligeable des seniors continue à avoir des pratiques hygiéniques proches de celles qu’ils ont connus dans leur enfance Comparée à leurs ainées, l’hygiène vestimentaire des Françaises a sur ce plan radicalement changé dans la mesure où la proportion de Françaises changeant de culotte quotidiennement est passée de 17% en 1951 à 82% en 1986 pour s’élever désormais à 94%.

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Les Français et la télémédecine

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec l'agence du numérique et le mag de la santé, les notions nouvelles de télémédecine, téléconsultation, télé-expertise et télésurveillance médicale sont toutes largement connues des soignants (plus de 84%), mais aussi des Français (8 sur 10 connaissent la TLM et la TLC et 6 sur 10 la TLE et la TLS).

Les Français et la télémédecine


Elles suscitent déjà l’attrait de nombreux Français – 4 sur 10 souhaiteraient ainsi avoir recours à la TLM – et surtout de leurs soignants (1 sur 2 souhaite recourir à la TLM et la TLC).

Plus globalement, les Français (60%), et plus encore les PS (70%) ont une bonne opinion globale de la télémédecine.
Dans les faits, 6% des Français et 13% des médecins ont déjà expérimenté la téléconsultation. Un médecin sur deux (51% vs 47%) estime même que « la téléconsultation est désormais inscrite » dans ses pratiques. Le plus souvent cette TLC s’est faite au domicile du patient pour des patients qui habitent loin ou ne peuvent guère se déplacer.

La TLC satisfait les patients (71%) et plus encore les PS (86%) qui l’ont expérimentée. D’ailleurs ils sont persuadés que la TLC va se développer à l’avenir et 64% des médecins qui n’y ont encore jamais eu recours sont persuadés qu’ils y viendront.

Comment développer encore l’usage – seulement 6% de patients – et améliorer encore la satisfaction (tout de même près de 30% d’insatisfaits parmi les patients) à l’égard de la TLC ?


-D’abord, par la « technique ». C’est le principal vecteur de la satisfaction/de l’insatisfaction des patients et des soignants à l’égard de la TLM et la principale raison de non-usage des professionnels qui n’y ont jamais eu recours.
-Ensuite, en misant sur une bonne information des soignants et notamment des médecins. L’enquête montre que le médecin aura un rôle décisif dans le développement futur de la TLC, 62% des Français affirmant qu’ils suivraient son avis s’il leur proposait d’y recourir.

Si les médecins pouvaient aussi convaincre leurs patients que la TLM ne déshumanise pas leur relation (crainte souvent évoquée) et qu’elle est bien aussi efficace qu’une consultation présentielle (les Français ne le pensent pas), nul doute que cela doperait encore les usages…

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Bonheur, sens du travail et raison d’être : le regard des salariés français sur l’entreprise

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec Philonomist, 82% des salariés considèrent que l’entreprise est responsable de leur bonheur.

Bonheur au travail

Alors qu’à Davos, les grandes entreprises multiplient les engagements planétaires, un sondage IFOP pour Philonomist montre que les salariés français demandent à l’entreprise de se recentrer sur ses missions premières, de « cultiver son jardin ». Ils expriment en même temps une forte demande, insatisfaite, de bonheur, de reconnaissance, d’association aux décisions, et de sens.

Pour les Français, ce n’est pas à l’entreprise de résoudre les dérèglements mondiaux. Ils jugent, à une écrasante majorité, l’Etat plus crédible face au réchauffement climatique, aux inégalités, ou à la pauvreté. Quant à la « raison d’être », promue par la loi Pacte, ils en ont aussi une vision très classique : avant tout « servir ses clients » (35%) ou « faire du profit » (34%), mais 12% toutefois répondent « rendre le monde meilleur ».

Les salariés français seraient-ils des disciples de Milton Friedman, qui pensait que « la seule et unique responsabilité sociale de l’entreprise, c’est d’accroître ses profits » ? Ce serait faire une lecture très partielle car les répondants expriment aussi une grande frustration, et une très grande demande inassouvie de bonheur, de reconnaissance, d’implication et de sens.

Frustration d’abord : 49% se disent parfois amenés à agir contre leurs valeurs, 46% se disent parfois infantilisés par leur hiérarchie. Et si l’on transpose la vision du travail de Hannah Arendt dans la Condition de l’homme moderne, entre le « labeur » (aliénant car toujours recommencé), l’« œuvre » (dont le résultat est visible), et l’« action » (qui change le monde), 28% seraient dans le labeur, « pris dans un flux dont ils ne voient pas le résultat ».

Mais cette frustration est l’envers d’une attente considérable. 82% estiment l’entreprise responsable du bonheur de ses salariés. Or cette attente n’est pas purement hédoniste : elle est associée à un engagement dans le collectif. Ainsi 77% voudraient que l’entreprise fonctionne comme une démocratie pour ses salariés, et 58% s’estiment liés à l’entreprise au-delà du contrat de travail. Enfin, 37% seraient prêts à gagner moins en échange d’un travail qui ait un sens.

Ces résultats confirment l’expérience rencontrée sur le terrain, en entreprise, par Philonomist.lab. Faire entrer la philosophie en entreprise n’est plus perçu aujourd’hui comme une étrangeté, mais plutôt comme une nécessité. Les collaborateurs demandent à être traités en adultes, à débattre de la finalité de leurs actions, et plus seulement à exécuter. De leur côté les directions veulent partager le savoir et inciter les collaborateurs à poser les bonnes questions.

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Les Francais et le "Made in France"

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par l'Ifop en partenariat avec Fabuleuse French Fabrique, 56% des Français estiment qu’il est difficile de trouver des produits fabriqués par des PME engagées dans la production « Made In France ».

Made in France

Mais des disparités existent :

- entre les générations : les plus âgés sont ceux ayant le plus de difficultés à accéder à ces produits (69% des 65 ans et plus estiment cela difficile).
- entre les territoires géographiques : cela est plus difficile pour les habitants de province (57%) par rapport aux habitants de région parisienne (48%).

Qu’est-ce qui freine l’achat de ces produits ?

- En 1er : le prix trop élevé pour 57% des Français, notamment chez les populations ouvrières (66%) et les habitants de communes rurales (64%) mais moins chez les 65 ans et plus (47%).
- En 2ème : la difficulté à trouver ces produits pour 35% des Français.
Et viennent ensuite d’autres raisons : le fait de ne pas connaitre/entendre parler de ces produits (pour 28% des Français) ou le fait que l’offre de ce type d’entreprise soit trop réduite (pour 24% des Français).

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Les Français et la règlementation en matière de cookies

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par l'Ifop en partenariat avec la CNIL, 95% des Français déclarent connaître les cookies, après explication du concept.

Les Français et les cookies

Les cookies bénéficient d’une excellente notoriété.

Après explication du concept, près de l’unanimité des Français (95%) déclarent connaître les cookies. De manière plus impressionnante, une large majorité affirme même voir précisément de quoi il s’agit (67%), ce qui témoigne de la bonne qualité de cette connaissance. Venant appuyer ce constat, on n’observe pas de fracture numérique particulière entre des populations plus jeunes qui seraient mieux informées et des populations plus âgées qui le seraient moins, l’âge étant généralement un important facteur discriminant s’agissant des enjeux digitaux.

La majorité des Français approuve l’encadrement législatif actuel relatif à l’utilisation des cookies.

70% conviennent du caractère indispensable de la loi imposant aux sites d’obtenir l’accord des utilisateurs pour se servir des données de navigation via des cookies, même si cela prend un peu plus de temps dans la navigation. A l’inverse, seuls 30% indiquent que cette demande est importante mais qu’ils préféreraient s’en passer car cela prend trop de temps. De plus en plus préoccupés par la question de la protection des données personnelles comme en témoigne un récent sondage IFOP réalisé pour la CNIL, les Français approuvent logiquement les mesures réglementant une utilisation par des tiers qui pourrait se faire à leur insu s’ils ne donnent pas leur accord.

Signe supplémentaire de cette volonté de contrôle étroit de l’usage des cookies, les interviewés se prononcent massivement pour que les sites qu’ils fréquentent souvent leur redemandent un consentement à intervalles réguliers. Plus des 3/4 (77%) souhaitent ainsi qu’une nouvelle demande de consentement pour utiliser des cookies ait lieu au moins tous les 3 mois, plus des 2/3 (67%) au moins tous les mois et 40% lors de chaque visite (dont 50% des 65 ans et plus). A l’opposé, seuls 15% des personnes interrogées ne souhaitent pas qu’un site leur redemande un nouveau consentement.

 
A partir du moment où leur accord est demandé, il n’y a pas d’opposition de principe à l’utilisation des données de navigation via les cookies, les ¾ des Français donnant leur accord aux différents types de sites.

76% des interviewés réagissent positivement à la demande des sites Internet, à chaque fois (25%), ou la plupart du temps (51%). De l’autre côté du spectre, seuls 22% refusent en général, dont 7% à chaque fois. Cette défiance est plus marquée chez les 65 ans et plus (28% vs 22% en moyenne). Plus que la nature du site, c’est donc le fait d’être consulté qui contribue à lever les préoccupations éventuelles des Français sur l’utilisation des cookies.

 
Pourtant, la vigilance des Français quant au souhait de donner leur accord sur l’acceptation des cookies n’est pas encore maximale.

65% des personnes interrogées donnant leur accord à l’utilisation de leurs données personnelles en ligne admettent ainsi avoir déjà accepté le dépôt d’un cookie sans en être tout à fait d’accord, que ce soit par facilité, ou parce qu’ils ne savaient pas comment refuser. Plus d’un sur deux (56%) affirme même que cette situation d’accord par défaut s’est présentée plusieurs fois.

 
L’efficacité de la demande d’autorisation de dépôt de cookie demeure insuffisante à l’heure actuelle pour protéger sa vie privée en général.

Si le principe de la demande d’accord préalable est jugé indispensable, il ne suffit pas à rassurer les interviewés sur la protection de leur vie privée en général. A leurs yeux, beaucoup d’autres menaces doivent sans doute encore être écartées comme en témoigne le fait que 60% des Français sont globalement insatisfaits du niveau de protection actuel (sondage IFOP pour la CNIL, novembre 2019). Ainsi, 65% des Français jugent que les demandes de d’autorisation de dépôt de cookies pour protéger leur vie privée est inefficace, dont 19% qui le qualifient de très inefficace. Les jugements les plus négatifs proviennent des CSP+ (74%), et les diplômés du 2e et 3e cycle du supérieur (72%).

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Les Français et la réforme des retraites

Après les fêtes de fin d’année, le soutien des Français à la mobilisation contre la réforme des retraites tend significativement à reculer.

Réforme des retraites

Seuls 44% (-7 pts, par rapport à notre dernière mesure du 19-20 décembre) d’entre eux la soutiennent (25%, -6 pts) ou la tiennent en sympathie (19%, -1 pt).

Ainsi, pour la première fois depuis le déclenchement du conflit, le soutien et la sympathie envers la mobilisation contre la réforme des retraites ne rassemblent plus qu’une majorité relative de Français.

De surcroît, si la proportion de Français souhaitant que le gouvernement aille jusqu’au bout de la réforme reste minoritaire (45%), elle gagne tout de même quatre points. D’ailleurs, trois Français sur quatre (75% contre 69% lors de la dernière mesure) sont désormais persuadés qu’Emmanuel Macron ne cèdera pas.

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Les Français et le recyclage

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Alors que le projet de loi anti-gaspillage est débattu en ce moment à l’Assemblée nationale, notre sondage Ifop pour le WWF France révèle que 85 % des Français se déclarent favorables à l’interdiction des produits et emballages plastiques à usage unique et 88 % à l’interdiction des produits et emballages plastiques non recyclables.

Une proportion comparable de Français (88%) souhaitent également la mise en place d’un système de consigne permettant le réemploi des bouteilles et emballages.

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Les Français et le mariage

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec Mon Faire Part, pour près de 4 Français de 18 à 65 ans sur 10, l’élément essentiel pour s’engager de manière durable dans une relation amoureuse est d’abord d’avoir confiance en son/sa partenaire.

Les Français et le mariage


La fidélité (38% de citations) est devant le fait de réussir à communiquer (24%). Ces deux critères arrivent largement devant les autres proposés, que ce soit le fait de partager les mêmes valeurs (8%), d’avoir une vie intime épanouissante (8%), de partager le désir de fonder une famille (7%), de savoir pardonner et se réconcilier (6%) de s’entendre avec la famille et les amis de son/sa partenaire (3%) ou encore d’appartenir au même milieu social et économique (2%).


Dans le détail, notons que la confiance est perçue comme l’élément essentiel pour s’engager de manière durable dans une relation amoureuse dans toutes les catégories de la population, sauf chez les catégories supérieures qui estiment que le fait de réussir à communiquer est plus important encore (29% de citations, contre 26% pour « avoir confiance en son/sa partenaire et sa fidélité »). Pour les habitants de la région parisienne, ces deux critères arrivent presque à égalité (28% citent la confiance en son/sa partenaire et sa fidélité, 26% le fait de réussir à communiquer).

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Les Français et la diversité au travail

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Elabe en partenariat avec la Fondation Mozaic, 63% des Français estiment que la diversité sociale, culturelle et ethnique est présente dans le monde du travail.

Les Français et la diversité au travail

61% des salariés interrogés estiment que cela est le cas dans leur entreprise ou organisations. Les secteurs qui sont vus comme les plus mixtes socialement, culturellement et ethniquement sont les secteurs dont les métiers sont percus comme étant à moins forte valeur ajoutée : la construction et le BTP (73%), les transports (68%) et l’industrie (67%).

  • Dans le secteur de la construction et le BTP, la diversité est même jugée « très présente » par 40% des Français, alors que dans les deux autres secteurs celle-ci est jugée « très présente » par 20% des Français.
  • Ensuite, 66% des Français estiment fréquente la diversité sociale, culturelle et ethnique dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, 66% aussi dans le commerce et 58% dans le secteur médico-social et santé.
  • En revanche, les secteurs de la sphère publique se distinguent par la perception d’une plus faible diversité : l’administration publique (48%) et l’enseignement (43%). Le secteur de la banque/assurance/immobilier est en queue de peloton.

A noter que les personnes qui vivent dans l’agglomération parisienne font davantage le constat de la diversité sociale, culturelle et ethnique dans la plupart de ces secteurs d’activité : ils sont notamment 72% (+6) à considérer que cette diversité est présente dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, 72% (+6) dans le commerce, 65% (+7) dans le secteur médico-social et santé, 55% (+7) dans l’administration publique et 50% (+7) dans l’enseignement.

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Les Français et le digital au travail

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec Saegus et BFM Business, les salariés associent massivement le digital à quelque chose de positif (75%).

Les Français et le digital au travail

Après l’ambiance et le cadre de travail (50%) et l’équilibre vie privée/vie professionnelle (48%), la question du sens émerge dans les critères de choix d’un employeur. Le 3ème critère de choix des salariés est en effet le sentiment d’exercer un travail utile (24%).

Ils sont aussi 21% à déclarer qu’il est important pour eux de travailler sur des missions intéressantes (21%) et 13% des salariés affirment que le partage des mêmes valeurs que leur employeur fait partie de leurs principales motivations.

Les salariés associent massivement le digital à quelque chose de positif (75%)


Une bonne image qui s’explique par des effets perçus comme positifs… sauf en matière d’équilibre avec la vie privée et de stress : 47% des Français jugent que l’utilisation des outils numériques et digitaux au travail a des effets négatifs sur le stress des salariés (contre 18% positifs) et 40% sur l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (contre 28% positifs).

Un salarié sur deux aimerait devenir indépendant. S’ils le pouvaient, bon nombre de salariés tenteraient en effet l’aventure entrepreneuriale ou indépendante : 49% d’entre eux l’affirment.

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Les Français et le vin

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec Vin et Société, les Français expriment unanimement leur attachement au vin, il fait « partie de l’identité culturelle de la France » pour 96 % des personnes interrogées.

Les Français et le vin

Les Français accordent un statut unique au vin

Les Français expriment unanimement leur attachement au vin, il fait « partie de l’identité culturelle de la France » pour 96 % des personnes interrogées. Il entretient avec la population « un rapport particulier que l’on ne retrouve pas dans d’autres pays » (90 %), et est « une composante de l’art de vivre à la française auquel ils sont très attachés » (86 %).

Le vin est perçu comme un produit noble (79 %). Dans cette enquête, les valeurs associées au vin telles que l’héritage (86 %), le partage (88 %), le vivre ensemble (80 %) et la convivialité (88 %) ressortent avec des scores élevés.

Le vin est également un véritable étendard par-delà nos frontières, il « donne une bonne image de la France dans les pays étrangers » (94 %) et « permet à lui seul d’attirer des touristes dans certaines régions de France » (94 %). Composantes essentielles du patrimoine matériel et immatériel français, l’histoire et la culture du vin sont jugées dignes d’être transmises aux jeunes générations par 88 % des personnes interrogées, dont 82 % des moins de 35 ans.

Une consommation plus occasionnelle que quotidienne

Si l’image du vin est toujours aussi largement « associée au repas » pour 92 % des personnes interrogées, seul 1 consommateur de vin sur 10 déclare en consommer quotidiennement. Ils sont encore moins nombreux chez les moins de 35 ans (2%).

Le socle principal des consommateurs se situe sur une fréquence de consommation de « une à deux fois par semaine » (24 %) ou « moins souvent » (26%). Le vin n’est plus un produit aliment placé systématiquement au centre de la table comme c’était le cas dans les années 1960, sa consommation est devenue plus occasionnelle.

Enfin, 1 consommateur sur 2 déclare acheter du vin en grande surface et 16% auprès des cavistes.

Des consommateurs curieux et éclairés

Près d’1 Français sur 2 (48 %) estime « bien s’y connaître en vin » et 55 % déclarent s’intéresser à la culture du vin. 70 % des personnes interrogées ont déjà « visité et/ou fait une dégustation dans une cave ou dans un lieu de production de vin ». Ces taux élevés témoignent de l’ancrage de la culture du vin dans la vie de la majorité des Français.

70 % des sondés dans le cadre de cette enquête déclarent souhaiter « en connaître davantage sur le patrimoine viticole français » et 62 % pratiquent, lorsqu’ils sont en vacances en France, « des activités telles que des visites des Cités des vins, des rencontres avec des vignerons ou des balades dans les vignobles ».

De même, alors que les jeunes consomment beaucoup moins de vin que leurs aînés, ils sont plus nombreux à avoir déjà « offert à quelqu’un un stage de dégustation de vins » (24 % des moins de 35 ans contre 13 % des plus de 35 ans). Les nouvelles générations assimilent le vin à un produit qui sort de l’ordinaire et qui doit faire l’objet à la fois d’une approche qualitative de sa dégustation, mais aussi d’un apprentissage.

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Les Français et l'épargne

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec Portail SCPI, deux tiers des Français sont des « fourmis » vs un tiers de « cigales ».

Les Français et l'épargne

A choisir, deux tiers des Français (66%) s’identifient à la fourmi de la fable de La Fontaine : ils dépensent peu et conservent le reste en prévision des coups durs. Si les Français sont réputés économes, on compte tout de même un tiers de « cigales » (34%) parmi eux, des gens qui souhaitent profiter au maximum de leur argent au quotidien. Des cigales qu’on retrouve en plus forte proportion chez les jeunes (39%), les célibataires (38%) et dans les régions du sud : Nouvelle-Aquitaine (38%), Occitanie (40%) et surtout Provence-Alpes-Côte-d’Azur (45%), où la douceur de vivre semble inciter à la dépense !


Plus concrètement, 79% des Français affirment avoir de l’argent à mettre de côté en fin de mois : 31% tous les mois, 22% une fois par trimestre et 26% moins souvent. Une personne sur cinq (21%) déclare toutefois ne jamais être en mesure de mettre de côté, des gens dont la situation des « prive d’épargne ». Dans le détail, on observe que les personnes épargnant tous les mois sont surreprésentées chez les CSP+ (41%), les couples (39%) et chez les catégories les plus aisées (52%, pour descendre jusqu’à 15% chez les catégories pauvres).


Pourquoi épargner ? Pour les Français qui mettent de l’argent de côté, il s’agit avant tout de disposer d’un « matelas » en cas d’imprévu : 58% estiment ce critère déterminant dans leur choix d’épargner. Plus généralement, les motifs d’épargne concernant principalement des dépenses à très long terme (préparer sa retraite, financer l’installation de ses enfants, etc.) ou très immédiates (partie en vacances). De fait, cet argent mis de côté apparaît très rarement investi

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Sommes-nous dépendants des écrans ?

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par ELABE en partenariat avec AXA Préventions, la réponse est oui : pour un Français sur trois (34% attribuant une note comprise entre 6 et 10 sur une échelle de dépendance de 0 à 10, dont 11% une note comprise entre 8 et 10).

Sommes-nous dépendants des écrans ?

La réponse est oui, pour un Français sur trois (34% attribuant une note comprise entre 6 et 10 sur une échelle de dépendance de 0 à 10, dont 11% une note comprise entre 8 et 10).

Mais 66% ont le sentiment d’être maîtres de leurs écrans. 85% se jugent zen face aux notifications, mails, messages et appels qui font sonner ou vibrer leur téléphone mobile ou tablette. Et près de trois Français sur quatre (73%) estiment qu’il est facile d’évaluer le temps qu’ils passent devant leurs écrans chaque jour.

Ni dépendance, ni stress, une majorité juge entretenir une relation parfaitement choisie, saine et contrôlée avec son smartphone, sa tablette, sa télévision, son ordinateur, …

Et pourtant …

Pourtant les indices contredisant ce sentiment de contrôle, de sérénité et de « raisonnable » consommation s’accumulent et interrogent :

  • Les Français estiment en moyenne à 4 heures et 6 minutes le temps quotidien passé devant leurs écrans, temps professionnel inclus pour les actifs. Or, le temps passé chaque jour devant les seuls programmes TV est de 3 heures et 36 minutes, tous écrans et tous lieux confondus (étude Médiamétrie L’année TV 2018) … Et les 11% de Français qui utilisent une application mesurant le temps qu’ils passent devant leur mobile ou leur tablette sont 77% à admettre qu’en fait ils se trompent très régulièrement, la plupart sous-estimant ce temps. Est-ce vraiment si facile d’évaluer le temps que nous passons devant nos écrans ?
  • Par ailleurs, 11% des Français affirment qu’ils ne supporteraient pas l’absence de leur mobile plus d’1 heure, 37% admettent que s’en passer plus d’une demi-journée n’est pas envisageable. Et près d’un quart (23%) se juge incapable de vivre sans plus d’une journée. Le sentiment de manque ne tarde pas bien longtemps à se faire sentir …

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Les Français et le partage des tâches ménagères

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Ifop en partenariat avec Consolab, l’inégale répartition des tâches ménagères est un symptôme du maintien des « privilèges masculins » dans la sphère domestique.

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Pour ce qui est du cœur des tâches domestiques que sont les tâches ménagères (ménage, cuisine, linge, courses), l’idéal d’égalité entre les sexes est clairement mis à mal au regard de la proportion d’Européennes déclarant en faire « plus » que leur conjoint : 75%, contre 21% qui disent en faire « à peu près autant » et seulement 4% qui se prévalent d’en faire « moins » que lui. Et cette différence de charge de travail aux dépens des femmes est loin d’être marginale dans la mesure où près d’une Européenne sur deux (49%) signale qu’elle en fait « beaucoup plus » que son conjoint actuel.


L’analyse comparée entre les différents pays tend à mettre en exergue le surcroît de tâches qui pèse sur les épaules des femmes vivant dans les pays méditerranéens où persiste une assignation de la femme à la sphère domestique. En effet, la proportion totale de femmes en faisant « plus » que leur conjoint est nettement plus forte dans un pays latin comme l’Italie (88%) que dans des pays de culture germanique ou anglo-saxonne comme l’Allemagne (69%) ou le Royaume-Uni (71%).


L’Espagne et la France se situent quant à elles dans une position plutôt intermédiaire (73%), signe qu’au-delà du clivage Nord/Sud, il y a bien une singularité transalpine ressortant notamment dans la proportion exceptionnellement élevée d’Italiennes qui en font beaucoup plus que la moyenne (69%, contre 43 à 44% dans les autres pays).

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Les Français et les réseaux sociaux professionnels

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa en partenariat avec Leyton, SAP, Stratégies, BFM Business, 01net et L'Usine Nouvelle, 11% des actifs ont déjà obtenu un emploi grâce à un réseau social professionnel.

Les Français et les réseaux sociaux professionnels


39% des actifs sont inscrits sur un réseau social professionnel et plus d’un quart d’entre eux (11% des actifs) a déjà été recruté par ce biais.

Les jeunes actifs ne rêvent plus de travailler dans une grande entreprise


Aujourd’hui, ils sont aussi nombreux (30%) à rêver de travailler dans une grande entreprise que dans une petite entreprise ou une start-up. Les grands groupes séduisent davantage les plus âgés quand les jeunes préfèrent travailler dans des plus petites structures.


Bon équilibre entre vie privée et professionnelle (56%), ambiance de travail (54%) et rémunération (52%) sont les facteurs les plus déterminants dans le choix d’un employeur.


Simulation (59% efficace), optimisation (55%), sélection ou formation : la technologie est efficace pour aider les entreprises à recruter et conserver leurs talents selon les Français.

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Les Français et la qualité de vie au travail

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec JNA, la gêne causée par le bruit sur le lieu de travail représente un phénomène de masse et difficilement maîtrisable.

Les Français et la qualité de vie au travail

Une majorité d’actifs déclare être gênée par le bruit sur son lieu de travail. 

59% des interviewés font en effet ce constat dont 19% « souvent » et 40% « de temps en temps ». La hausse de 7 points de cette gêne constatée entre 2018 et 2017 est donc confirmée cette année.

Les sources de bruit les plus gênantes sont aussi les plus impersonnelles.


« Le bruit provenant de l’extérieur des locaux » et « les matériels utilisés » sont cités en premier par 20% des répondants, loin devant d’autres sources causées par des interventions humaines : « les conversations téléphoniques » (13%), « les conversations entre collègues » (13%), ou encore « les entrées de collègues » (3%). Les nuisances sonores provoquées par les matériels utilisés semblent être les plus intenses dans la mesure où 33% des interviewés « souvent  gênés » par le bruit sur leur lieu de travail citent cette source comme étant la plus inconfortable contre 20% en moyenne.


Les répercussions liées à ce phénomène sont très importantes


Plus des 2/3 des actifs occupés (67%) affirment que les bruits et nuisances sonores ressentis au travail ont des conséquences négatives sur leur santé au quotidien. Il s’agit avant tout de « la fatigue, la lassitude et l’irritabilité dans sa vie quotidienne » qui affecte 54% des interviewés(score en légère progression de 4 points sur un an). En lien avec ce sentiment de fatigue et d’irritabilité, le stress est quant à lui cité par 46% des actifs en poste.

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Les Français et la bioéthique

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec AFC, 54% de Français jugent que les citoyens n’ont pas été suffisamment écoutés au sujet de la loi bioéthique.

Les Français et la bioéthique


Face à ce projet de loi bioéthique caractérisé comme une “révolution de la filiation” plus d’un Français sur deux (54%) jugent que les citoyens n’ont pas été “suffisamment écoutés et leur avis n’a pas été pris en compte”, dont près d’un sur cinq (19%) “pas du tout”.
​​​​​​​Sur le principe, les Français s’accordent quasiment unanimement (91%) pour établir que pour élever un enfant, il est “souhaitable” que cela se fasse dans le cadre d’un couple plutôt que par une femme célibataire.


D’accord sur ce dernier principe, les Français sont 83% à juger positivement l’affirmation selon laquelle “Chaque enfant a le droit d’avoir un père”. Un principe dont ils partagent un haut degré d’approbation si l’on se réfère aux 41% des répondants s’y accordant “tout à fait”. L’introduction du secteur privé dans la filiation déplaît aux Français. Près de deux tiers d’entre eux (65%) jugent ainsi négativement l’autorisation de la collecte des ovocytes par des entreprises privées, dont 30% pensent que c’est une “très mauvaise chose”.


Concernant la création d’embryons animaux chimériques (mélange de cellules humaines et animales), les Français sont 57% à n’y être “pas du tout favorable” et 25% “plutôt pas favorables”. Un rejet particulièrement élevé pour cette technique que la science autorise pourtant.

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Les Français et le bio

Selon une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec Interbev, seuls 9% des Français indiquent ne jamais consommer d’aliments bio.

Les Français et le bio

Un attrait pour les produits alimentaires bio en hausse depuis 2015


La consommation hebdomadaire d’aliments bio concerne désormais 56% des Français, soit une hausse de 3 points en un an et 8 points en deux ans. Par ailleurs, la proportion de Français qui consomme quotidiennement des produits bio a également progressé de 3 points en un an (17% contre 14% en 2018 et 9% en 2015). Seuls 9% des Français indiquent ne jamais consommer d’aliments bio, soit désormais la moitié de ce qu’ils représentaient en 2015.

La consommation de viande est stable par rapport à 2018 


L’adoption d’un régime végétarien demeure une pratique très minoritaire puisque seuls 4% des Français indiquent ne jamais manger de viande. En revanche, la consommation hebdomaire de viande a encore légèrement baissé depuis la première vague du baromètre, passant ainsi de 90% en 2015 à 83% en 2019. Par ailleurs, les consommateurs quotidiens de viande sont aussi de moins en moins nombreux : ils étaient 28% en 2015 et ne sont désormais plus que 21% (stable par rapport à 2018).

La consommation de viande bio est stable depuis 2016. Si 72% des consommateurs de viande indiquent en manger, seuls 4% ne choisissent que ce type de viande et 23% s’en procurent dès qu’ils le peuvent. Les adeptes de la viande bio se recrutent plus largement au sein des mêmes pans de la société française que pour les aliments bio en général : les 18-24 ans (76%), les catégories socio-professionnelles supérieures (77%) et les habitants de l’agglomération parisienne (79%).

Les Français estiment assez largement la viande bio indispensable 


Comme en 2018, la présence de viande bio parmi l’offre globale de produits bio est largement considérée comme étant indispensable par les consommateurs de viande (70% dont 20% “tout à fait d’accord”). Dans les faits pourtant, à peine plus d’un sur deux estime qu’il est facile d’en trouver en supermarché (57% pour l’ensemble des Français et 61% parmi les consommateurs de viande bio) et moins d’un tiers qu’il est facile de s’en procurer dans des lieux de restauration hors domicile (29% et 30%).

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Les Français et le don caritatif

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec Leetchi, France Bleu et Le Parisien, sur l'année les Français ont donné en moyenne 225€, un montant en baisse cette année.

Les Français et le don caritatif

Une baisse généralisée des dons en France


Les associations & fondations (41% font un don au moins une fois par an) et l’entourage (34%) restent les premiers bénéficiaires de la générosité des Français. Mais toute les catégories de bénéficiaires des dons sont touchées par la baisse. Au-delà des dons financiers, 77% des Français font des dons de biens matériels, là aussi en baisse de 7 pts en un an.

Les facteurs explicatifs de cette baisse

Confirmation de la baisse des dons : si 59% des Français ont donné autant, 33% ont diminué le montant de leur don.

-1er facteur explicatif : le pouvoir d’achat. Si les Français donnent moins, c’est parce qu’ils jugent qu’ils en ont moins les moyens
-2ème facteur explicatif : leurs attentes en matière de transparence. 59% des Français ayant moins donné cette année le justifient par leurs doutes sur l’utilisation qui est faite des dons.

Les causes qui touchent le plus les Français


Conséquence de leur exigence de transparence, les Français changent leurs comportements : 87% des Français ont tendance à privilégier davantage les dons plus directs et plus ciblés.

Recherche médicale (41%), pauvreté (31%) et enfance (30%) sont toujours en tête des causes préférées des Français, mais les causes animales et environnementales touchent de plus en plus les Français.

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Les Français et les Jeux Vidéos

D'après une étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec MonSetupGaming.FR, le medium jeu vidéo s’impose aujourd’hui comme un loisir de masse intégré à la vie quotidienne des Français.

Jeux Vidéos

Un loisir omniprésent

Le profil des adeptes de jeux vidéo s’est considérablement « normalisé » par rapport aux représentations qui pouvaient avoir cours il y a encore dix ans. La diffusion de masse de ce loisir, portée en premier lieu par l’essor des équipements et de l’internet mobiles (qui le mettent littéralement à portée de toutes les mains), induit logiquement une réduction progressive des clivages : on joue, qu’on soit homme ou femme, jeune ou vieux, aisé ou défavorisé, etc. C’est donc un loisir qui s’affirme comme omniprésent… et social, puisqu’une part importante des joueurs s’y adonne avec des proches, encore une fois à rebours de l’image désocialisante longtemps affublée aux adeptes de jeu vidéo.

Les parents ont un regard moins méfiant sur le jeu vidéo

L’attitude des parents est à cet égard remarquable : non seulement ils jouent avec leurs enfants, mais ils se montrent davantage confiants dans le fait de laisser leur progéniture avec ses jeux vidéo plutôt qu’avec des appareils comme les smartphones ou ordinateurs, qui exposent les enfants aux nouveaux « risques » d’internet, ceux-ci ayant pris la place d’épouvantail longtemps occupée par le jeu vidéo, et avant lui par le jeu de rôle, etc.

L'industrie du jeu vidéo : première industrie culturelle au monde
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Enfin, si presque tout le monde joue, il n’en va pas de même pour l’achat de jeux vidéo : celui-ci concerne une part de la population plus faible que pour d’autres produits culturels… mais une part de la population susceptible d’y investir plus d’argent. L’industrie du jeu vidéo se targue d’être la première industrie culturelle au monde. Au regard de ces résultats, la tendance n’est pas prête de s’inverser.

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Les Français et la bienveillance

A l’occasion de la publication du livre « Oser la Bienveillance », la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a commandé à l’Ifop une enquête réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles sur ce concept récemment popularisé en France. 

Les Français et la bienveillance


La bienveillance : un concept encore mal connu et assez flou

  • Moins d’un Français sur deux (46%) ont entendu parler du concept de « bienveillance ».
  • Le sens que les Français donnent à la bienveillance est assez flou, relevant aussi bien de « l’empathie aux autres » (90%) qu’à l’idée de « prendre soin de soi pour bien prendre soin des autres » (83%).


Une valeur positive que l'on s'attribue beaucoup plus à soi qu'aux autres 

  • Une attitude perçue très positivement : 94% des Français y voient plus une qualité qu’un défaut (6%) et un signe de force (88%) que de faiblesse (12%).
  • Des Français qui se jugent quasiment tous bienveillants (95%) mais qui trouvent majoritairement (55%) que leurs concitoyens ne le sont pas.


Une attitude qui suscite des craintes et qui reste difficile à adopter à l'égard des inconnus

  • Les freins à la bienveillance restent puissants, notamment chez les hommes chez qui elle suscite la crainte d’être trop sollicité (83%) ou de ne pas se faire respecter (76%).
  • Un degré de bienveillance qui varie beaucoup en fonction du niveau de proximité avec les gens, passant de 96% avec ses amis à 71% avec des inconnus dans la rue.

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Les Français et l'alimentation au travail

D'après une récente étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec Lavazza, 6 Français sur 10 apportent leur propre déjeuner (61%) sur leur lieu de travail.

Les Français et l'alimentation au travail

Après s’être penché à l’occasion de la journée internationale du bonheur sur les “Chief Happiness Officer”, Lavazza questionne les habitudes et l’alimentation au travail des salariés français au travail. Parmi les grands enseignements de cette enquête :

  • 87% des salariés français déclarent prendre un petit-déjeuner, dont 72 %à leur domicile.
  • Avec une tartine de pain comme aliment le plus consommé (57%), les salariés français ne dérogent pas à la tradition française (ou aux clichés!).
  • Sur la table du petit déjeuner, se trouve également une boisson chaude pour 85% d’entre eux.
  • Six Français sur dix apportent leur propre déjeuner (61%) sur leur lieu de travail
  • Sept salariés sur dix déclarent globalement manger sainement lorsqu’ils se trouvent dans leur univers professionnel…mais près d’un salarié sur deux dit être exposé à des tentations de grignotage, particulièrement présent dans les grandes entreprises.
  • À peine plus d’un salarié sur cinq (21%) déclare avoir déjà assisté, au sein de son entreprise, à des actions de prévention sur sujet de l’alimentation au travail

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Les Français et le coût de l'éducation

D'après une récente étude réalisée auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec le CNAL, près de 6 parents sur 10 adhèrent à l’idée selon laquelle l’école est un service gratuit, mais ce diagnostic est moins partagé dans les milieux populaires et la classe moyenne.

  Les Français et le coût de l'éducation


Selon les parents interrogés, la perception de la gratuité de l’enseignement permet surtout, un accès égal à tous à l’éducation (84%), suivie d’une meilleure mixité sociale (80%), toutefois, une majorité de parents estime que cette gratuité ne permet pas une meilleure qualité d’enseignement (53%).


Concernant le coût de l’éducation, si la connaissance du montant des bourses versées à une famille pour un élève scolarisé au collège est relativement maîtrisée (63% en base exprimée), une courte majorité de parents considère que ce montant n’est pas suffisant (52%).


Par ailleurs, 9 parents sur 10 envisagent des études supérieures pour leur enfant (90%), parmi lesquels 41% épargnent d’ores et déjà pour les financer.In fine, 37% des parents épargnent en ce sens, à hauteur de 725€ en moyenne par an.

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Les Français et le réchauffement climatique 

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ELABE en partenariat avec Les Echos, Institut Montaigne et Radio Classique, l’action de l’exécutif est jugée insuffisante par 7 Français sur 10.

Réchauffement climatique


Alors que le Premier ministre a promis un « tournant écologique » lors de son discours de politique générale le 12 juin dernier, 69% des Français estiment qu’Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe n’agissent pas suffisamment, une proportion en hausse de 7 points en seulement un mois. 22% la jugent suffisante (-5) et 9% estiment que l’exécutif en fait trop.


Fait suffisamment rare pour le signaler, ce sentiment d’une action insuffisante est très homogène d’un point de vue socio-démographique, quel que soit le sexe, l’âge, la classe sociale ou le lieu de résidence. Et sur un mois, il est en hausse auprès de la quasi-totalité des catégories de populations.


Politiquement, elle est particulièrement en hausse parmi les électeurs de François Fillon (64%, +19). Ce sont les électeurs de gauche qui restent les plus sévères à l’égard de l’exécutif sur ce sujet : 81% des électeurs de Benoît Hamon et 75% de ceux de Jean-Luc Mélenchon. A noter que les électeurs de 1er tour d’Emmanuel Macron sont également 60% à juger l’action de l’exécutif insuffisante.

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Les Français et leur rapport à la pudeur sur la plage 

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec VieHealthy.com, les Français sont plus pudiques qu’auparavant.

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Les normes de pudeur évoluent


Au regard des réactions suscitées en France à chaque fois qu’une nouvelle forme de maillot de bain féminin trouve son public (cf bikini en 1946, monokini en 1964, burkini en 2016…), la question du « (dé)voilement » des corps sur les plages en été a toujours suscité d’intenses polémiques tant celui-ci est symptomatique des évolutions des normes de pudeur imposées aux femmes et notamment de leur capacité à s’affranchir des injonctions vestimentaires de nature morale ou religieuse.


Cet été encore, les débats sur le sujet ont été relancés en France – avec l’action menée par des Grenobloises s’élevant contre l’interdiction du port du burkini dans les piscines municipales – mais aussi à l’étranger : une polémique ayant agité l’Allemagne suite à l’interpellation de femmes pratiquant le topless à Munich a soulevé notamment la question du droit des femmes à prendre le soleil seins nus dans les lieux publics au même titre que les hommes ont droit de le faire torse nu.*


Dans ce contexte, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop a réalisé pour le site d’information et de conseils viehealthy une vaste enquête permettant d’observer l’évolution des pratiques des Européennes en matière de nudité sur les plages en été tout en faisant le point sur le degré d’acceptation sociale de la nudité et des diverses formes de voilement et dévoilement des corps dans les lieux publics (ex : naturisme, monokini, burkini…).

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Les Français et la pratique sportive estivale

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec Groupama et RTL, les Français sont plus sportifs qu’il y a 10 ans, mais les inégalités sociales face à la pratique sportive sont plus criantes que jamais.

Les Français et la pratique sportive estivale

Les Français sont plus sportifs qu'il y'a 10 ans


65% pratiquent un sport (+11 pts depuis 2008) dont 42% en font au moins une fois la semaine. Si les Français, hommes comme femmes, se révèlent assez sportifs, d’importantes disparités existent toutefois entre les différentes catégories de la population. Pratiquer un sport est ainsi bien plus courant chez les jeunes, les Français les plus aisés, les plus diplômés et les plus urbains.


Top 3 des activités sportives les plus pratiquées en France

Marcher (52% d’adeptes), nager (38%), se muscler (32% des Français, mais 1er avec 63% chez les jeunes)

Des vacances plus propices à la détente qu’à l’effort : la majorité des Français (57%) a plutôt tendance à faire moins de sport en vacances. Seuls les sportifs réguliers en profitent pour pratiquer davantage.

Randonnée et natation s’inviteront dans le programme d’été des Français, les jeunes se laisseront séduire par les sports nautiques/de plage et sports extrêmes.

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Les Français et le départ en vacances


Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec MMA, 93 % des français planifient leur itinéraire.

Les Français et le départ en vacances

Le temps de sommeil avant de partir


Cet été, 66 % des Français détenteurs du permis B vont partir en vacances en voiture. Parmi eux, 85 % vont effectuer des distances supérieures à 200 km. Pour ces longs trajets de départ en vacances, 81 % des conducteurs disent prendre le temps de se reposer avant de partir. Mais dans les faits, 78 % modifient leur temps de sommeil au moment du départ, augmentant ainsi les risques d’accident : 76 % se lèvent plus tôt et 15 % se couchent plus tard.


Les Français sont en moyenne bien prévoyants

Pour leur départ en vacances, les Français se montrent plutôt prévoyants, puisque 93 % planifient leur itinéraire. En revanche, seuls 29 % prévoient le nombre de pauses et 22 % les lieux de ces pauses. Autre point contradictoire, si 79 % des conducteurs disent prendre en compte les prévisions de trafic, seule la moitié en tient compte pour décider de l’heure de départ (52 %) et 24 % du jour de départ ou de l’itinéraire. 56 % des Français prêtent attention aux prévisions météo.

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Les Français et la prévention santé

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec nehs, la Chaire Santé de Sciences Po, Le Figaro Santé et France info, 80% des Français sont attentifs à la prévention santé.

Les Français et la prévention santé

Connaissances des Français sur la prévention-santé


En matière de « prévention-santé », les Français sont des « Monsieur Jourdain » : ils en font finalement et en font grand cas (80% y sont attentifs)… mais sans le savoir.

D’ailleurs, les Français sont bien informés sur les bons comportements à adopter en matière de prévention-santé (68% le sont) et surtout ils disent les appliquer et ils le feraient plus encore, selon eux, s’ils en avaient les moyens ou le temps.

Les médecins et les Français s’accordent tous à ce sujet : pour avoir une population en bonne santé, la prévention est plus efficace que le soin… et pour faire une bonne prévention il faut avant tout que les médecins et les soignants puissent mieux sensibiliser leurs patients, mais l’incitatif ne suffit pas, selon eux il faut aussi une dose de mesures coercitives

Les usages sont très répandus… mais aussi très typés générationnellement et sociologiquement


Effectivement, les Français ont été largement sensibilisés à la prévention-santé : 7 sur 10 (69%) y ont été sensibilisés… le plus souvent par leurs médecins

L’arrêt ou la limitation du tabac représente, de loin, le « bon comportement » de prévention le plus souvent adopté par les Français … il est aussi celui perçu comme ayant le plus fort impact sur la santé.
Les trois-quarts des Français (76%) ont eu recours à des consultations préventives (le plus souvent pour dépister des cancers).

Mais ces moyennes flatteuses masquent en réalité d’immenses disparités en termes générationnels : plus on est âgé et plus on est informé et sensibilisé au sujet (77% des seniors se disent bien informés) et plus on met en pratique ces connaissances pour avoir les bons comportements (82% des 65 ans et plus disent appliquer ces bons comportements).

La place de la prévention-santé dans la politique de santé aujourd’hui


Selon les Français, la prévention-santé est aujourd’hui à sa juste place dans les politiques de santé publique dans notre pays.

Le ministère de la santé est d’ailleurs totalement légitimé par les Français : de tous les acteurs institutionnels, il est celui qui est jugé le plus efficace pour promouvoir la prévention-santé.

En revanche, le plan national de prévention santé présenté par Agnès Buzyn est encore largement méconnu par les Français mais aussi par les médecins (1 sur 2 en a entendu parler).

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Les Français et le portable au volant

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ELABE en partenariat avec BFM TV, 3 Français sur 4 sont favorables au durcissement des sanctions.

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Les Français sous-estiment ou méconnaissent la mortalité routière


Interrogés sur le nombre de morts à cause d’accidents de la route en France par an, 48% des Français sont dans l’incapacité de donner un nombre. 12% des Français donnent un nombre proche de la réalité, 3 248 morts par an (entre 3 000 et 3 500), 31% le sous-estiment (inférieur à 3 000) et 9% le surestiment (supérieur à 3 500). A noter que ce sont les plus jeunes qui sous-estiment le plus la mortalité sur les routes : 44% des 18-24 ans et 39% des 25-34 ans.

Les Français sont partagés sur l’efficacité et la sévérité de la politique menée par les pouvoirs publics en matière de sécurité routière


Interrogés sur l’efficacité de la politique menée par les pouvoirs publics en matière de sécurité routière, 54% des Français jugent que celle-ci n’est pas efficace (41% pas vraiment efficace et 13% pas du tout efficace) et 44% pensent qu’elle est efficace (4% très efficace et 40% assez efficace) et 2% n’ont pas d’opinion sur cette question.

Quelques catégories de la population se distinguent par leur évaluation plus négative de la politique menée par les pouvoirs publics en matière de sécurité routière, ceci est notamment le cas des personnes de plus de 65 ans qui sont 64% à la juger pas efficace et les habitants des communes rurales (60% pas efficace). Seuls les 18-24 ans (56%), les habitants de l’agglomération parisienne (53%) et les personnes qui ne conduisent que rarement ou jamais jugent majoritairement (55%) que la politique en matière de sécurité routière est efficace.

Les comportements jugés comme les plus dangereux au volant par les Français


Interrogés sur les comportements considérés comme les plus dangereux en terme de sécurité routière, les Français sont :

  • 72% à avoir cités l’alcoolémie (dont 43% en 1er),
  • 43% à avoir cités l’utilisation du téléphone portable (dont 21% en 1er),
  • 41% à avoir cité la prise de stupéfiants (cannabis, etc.) (dont 17% en 1er),
  • 29% à avoir cités les excès de vitesse (dont 13% en 1er),
  • Et 12% à avoir cité la somnolence, le manque de pauses (dont 5% en 1er).

L’ensemble des catégories de la population cite l’alcoolémie comme le principal comportement dangereux en terme de sécurité routière, et ceci est encore plus le cas chez les retraités (77%).

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Les Français et leurs vacances d'été

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec la Fédération des garanties et assurances affinitaires et RTL, les français dépensent moins pour ne pas forcément partir plus.

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Près d'un Français sur deux ne partira pas en vacances cet été


56% des Français partiront (y compris dans des destinations très proches en France et dans la famille) contre 44% qui resteront chez eux ou ne prendront pas de vacances. Ce score est stable depuis 2016 mais il y aura un peu moins de départs à l’étranger : 17% contre 19% lors de notre précédente mesure.

Le budget de vacances des Français diminuera légèrement


En moyenne, ils dépenseront 852€ cet été, soit un peu moins qu’il ya trois ans, essentiellement car il y aura moins de « gros dépensiers » (baisse de 7 points de ceux qui dépenseront plus de 1500€ et plus de « petits » (hausse de 5 points de ceux qui dépenseront moins de 500€). C’est évidemment en cohérence avec le recul des départs à l’étranger (et le choix de destinations Européennes).

Les français partant à l'étranger choisissent des destinations proches en Europe


L’Europe a la cote auprès des vacanciers partant à l’étranger : l’Espagne, l’Italie et le Portugal constituent le tiercé des destinations étrangères privilégiées par les Français. La Grèce suit de près. En tout, 57% des Français qui partiront à l’étranger cet été choisiront l’une de ces 4 destinations du sud de l’Europe. Le Maghreb, nettement distancé (10%, dont 5% au Maroc, 3% à l’Algérie et 2% à la Tunisie), constituer a la première destination hors d’Europe.

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Les Français et les colonies de vacances

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par IFOP en partenariat avec Jeunesse Au Plein Air, la fréquentation des colonies de vacances n’est plus une « pratique de masse » qui concerne la majorité d’une classe d’âge : en 2019, seul un quart des enfants âgés de 7 à 12 ans a déjà vécu cette expérience.
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La colo : un modèle qui évolue


Les séjours collectifs en Accueils Collectifs de Mineurs (ACM) demeurent l’une des réussites du modèle éducatif français, avec plus de 1,4 million d’enfants partis en 2018/2019. Les séjours collectifs sont toutefois en perte de vitesse : repli de 12 % sur neuf ans du nombre d’enfants partis.

Ce dispositif séduit tout particulièrement par sa capacité à créer du lien social : 81% des sondés sont d’accord avec cette affirmation (80% des moins de 30 ans et 82% des plus de 60 ans). De plus, 70% estiment qu’il répond aux besoins de cohésion de la société (69% des moins de 30 ans et 71% des plus de 60 ans). Une majorité de Français pointe également son caractère utile : 74% estiment en effet que ce contrat répond aux besoins des populations concernées (72% des moins de 30 ans et 77% des plus de 60 ans).

Par ailleurs, les pratiques évoluent et au final le paysage des ACM est plus contrasté : si les séjours d’au moins cinq jours accusent un repli certain (- 21 %), les séjours courts et les séjours spécifiques (sports, langues) connaissent une nette progression, respectivement +67% et +26%).

Les séjours à l’étranger progressent de 61% en deux ans. Ils représentent 11% des séjours. Enfin, 32 % des enfants des catégories socio-professionnelles supérieures sont déjà partis en colo, contre 20 % des enfants des catégories populaires.

Un constat : les vacances, enjeu d'inclusion sociale


36% des Français sont privés de vacances, ce chiffre est de 16% pour les plus hauts revenus et de 48% pour les plus bas. 3 millions d’enfants ne partent jamais. Pourtant, pouvoir partir en vacances est un enjeu d’inclusion sociale et favorise la croissance économique.

C’est également une demande forte qui s’est exprimée lors de la crise sociale que traverse notre pays et du Grand Débat National. Le Gouvernement a confié une mission sur le tourisme pour tous à la députée Pascale Fontenel-Personne, qui remettra un rapport en septembre 2019. Devrait suivre à l’automne l’annonce d’un « plan colo ».

Consciente des enjeux, la JPA, militant historique du départ en vacances, a lancé cette année un concours « Ta classe en colo » et dévoilera une enquête Ifop regards croisés parents/enfants sur les colos.
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Les Français et la Coupe du monde féminine


Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec le RTL et Groupama, nous pouvons en apprendre plus sur l’intérêt que portent les Français à cette compétition.Les Français et la Coupe du monde féminine

Beaucoup d'espoir placé en l'équipe de France 


Pour que la Coupe du Monde soit pleinement une réussite et qu’elle permette un développent, exponentiel du football féminin, les Bleues devront faire un bon parcours dans la compétition. Après des décennies sans résultats, elles sont aujourd’hui 4éme au classement FIFA. Les Bleues attendent d’accrocher enfin une finale voire un titre majeur à leur palmarès. Une chose est sûre, les Français croient en leurs joueuses.

79% estiment qu’elles ont des chances importantes de remporter la compétition. Ils sont même 93 % chez les amateurs de football ! A titre de comparaison, les Français étaient nettement moins optimistes pour leurs homologues masculins juste avant le début de la Coupe du monde 2018 : 47% d’entre eux jugeaient que les chances des Bleus étaient importantes.

Les joueuses vont devenir connues du grand public


Le football féminin a besoin de visages et de noms connus de tous pour être incarné médiatiquement. Avant le début de la compétition, les Français et les amateurs de football l’admettent : ils connaissent encore mal les joueuses.

Ils sont 92% et 83% à le dire. D’Eugénie le Sommer à Amandine Henry en passant par Wendy Renard, les grands noms ne manquent pourtant pas mais la réponse des Français démontre encore l’énorme marge de progression des Bleues en termes de notoriété. La diffusion des matchs sur l’une des principales chaines (Canal + et TFI) permettra aux Français de découvrir les joueuses.

Une compétition qui pourrait créer des vocations 


Si tel n’est pas le cas aux Etats-Unis ou dans les pays scandinaves, le football est encore un sport très masculin en France.

A peine 8% des licenciés sont des femmes. Mais les choses sonten train de changer et cette coupe du monde pourrait bien accélérer le processus. Car s’il y aussi peu de licenciées en France, c’est en partie parce que la société dans son ensemble a longtemps associé le football aux garçons.

C’est de moins en moins le cas.Aujourd’hui, 81% des Français et 89% des amateurs de football affirment que si leur fille souhaitait faire du football, ils l’encourageraient 16% des Français chercheraient tout de même à l’en dissuader et seulement 3% lui interdirait de pratiquer ce sport.

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Les Français sont radins et l'assument 

Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par l’IFOP en partenariat avec le site Radins.com, nous pouvons en apprendre plus sur ces nouveaux radins. Leur nouveau visage, leur nouvelle image, leurs différentes facettes, et quels partenaires de vie et amis sont-ils ?

 Les Français sont radins et l’assument

Le radin Français est économe et il assume


78% des Français sont plutôt du genre à passer du temps à la recherche de la “bonne affaire”, un phénomène plus accentué chez les jeunes de -25 ans qui sont 83% à traquer sans cesse la bonne affaire ! Ce sont même 83% des Français qui se définissent comme “économes”.

Un Français sur 2 (51%) a déjà fait l’objet d’une remarque suggérant qu’il était très près de ses sous, pour ne pas dire radin. 

Pour autant, 70% des personnes concernées assument tout à fait ce penchant. 

D’autant plus chez les personnes se considérant comme très économes qui sont 71% à avoir eu droit à une remarque sur leur train de vie, mais qui l’assume très bien (90%) !

Des attitudes qui gênent  


S’arranger pour ne pas être présent au moment de payer l’addition pour un repas ou une tournée dans un bar (85%), dont 55% d’entre eux considèrent que ce comportement peut rendre ces amis radins infréquentables.

Le fait de demander toujours une cigarette aux autres en prétendant qu’on n’en a pas sur soi (77%).

Pour 75% des Français, le fait d’oublier ses moyens de paiement au moment de régler une dépense commune.

Certaines attitudes sont considérées aussi peu sexy comme choisir en priorité les restaurants qui offrent des réductions (44%) ou encore ne pas laisser de pourboire au serveur (38%).

"Consommer malin" is the new "Radin"


83% des Français profitent des bons plans/bons de réduction/achats groupés.

81% cherchent de bonnes astuces pour voyager moins cher, et autant attendent les soldes pour faire des achats personnels ou faire des cadeaux.

78% recherchent des activités gratuites ou à tarif réduit (musées, expo, cinéma…).

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Les Français et Roland Garros

Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par ODOXA en partenariat avec RTL et Groupama, nous pouvons voir l’intérêt que portent les Français au tournoi Roland Garros.

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Un engouement en baisse


Au mois d’avril, 58% des jeunes âgés de 18 à 25 ans savaient que les prochaines élections européennes auront lieu en mai et seuls 32% se déclarent s’intéresser à la campagne en cours. Moins d’un quart des jeunes électeurs prévoient de se rendre aux urnes le 26 mai prochain (23%) ; à titre de comparaison, l’indice de participation mesuré chez l’ensemble des électeurs se situe à 40,5% au même moment et s’élevait à 52% chez les jeunes en 2017.

En matière d’intention de vote, chez les jeunes comme l’ensemble des électeurs, ce sont les listes de La République en Marche (19%) et du Rassemblement National (19%) qui font la course en tête, talonnées non pas par Les Républicains mais par Europe Ecologie Les Verts (16%), devant La France Insoumise (12%).

Le retour de Federer, principale attraction de l'édition 2019 


Cette édition est marquée par trois principales actualités. Pour les Français et les amateurs de tennis, c’est le retour de la star suisse qui renforce le plus son intérêt. Ils sont 53% et 83% à le dire. Après trois éditions sans lui et dix ans après son unique sacre parisien, Roger Federer attirera l’attention des Français et des médias.

Le deuxième intérêt est son incertitude. 50% des Français et 77% des amateurs de tennis le pensent.

Enfin, c’est le court Philipe Chartrier qui fait peau neuve cette année. Les amateurs de tennis sont 58% à dire que cela renforce l’intérêt de l’édition 2019.

Nadal, toujours favoris mais avec plus de concurence 


Depuis un quinzaine d’années, Raphael Nadal domine Roland Garros et fait, chaque année, figure de favori. Cette année ne déroge pas à la règle selon les Français et les amateurs de tennis qui le désignent à 42% et 42% comme le favori du tournoi.

Mais l’espagnol semble moins impérial que l’an passé. Ils étaient 53% et 62% à le désigner en 2018.

Quant aux tricolores, leurs chances sont toujours minces selon les Français.64% d’entre eux et 68% des amateurs de tennis pensent qu’un joueur Français ne peut pas gagner cette édition.

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Les jeunes et les élections européennes de 2019

Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par l’IFOP en partenariat avec l’anacej, nous pouvons voir l’intérêt que portent les jeunes Français aux élections européennes de 2019.

Les jeunes et les élections européennes de 2019

Un interêt pour les élections européennes davantage limité chez les jeunes


Au mois d’avril, 58% des jeunes âgés de 18 à 25 ans savaient que les prochaines élections européennes auront lieu en mai et seuls 32% se déclarent s’intéresser à la campagne en cours. Moins d’un quart des jeunes électeurs prévoient de se rendre aux urnes le 26 mai prochain (23%) ; à titre de comparaison, l’indice de participation mesuré chez l’ensemble des électeurs se situe à 40,5% au même moment et s’élevait à 52% chez les jeunes en 2017.

En matière d’intention de vote, chez les jeunes comme l’ensemble des électeurs, ce sont les listes de La République en Marche (19%) et du Rassemblement National (19%) qui font la course en tête, talonnées non pas par Les Républicains mais par Europe Ecologie Les Verts (16%), devant La France Insoumise (12%).

Des moyens d'information politique "dépolarisés" 


Comme pour la dernière élection présidentielle, les jeunes s’informent sur la campagne actuelle principalement par le biais de la télévision (pour 58%), les discussions en famille (35%) et les sites internet d’information (30%), reléguant ainsi les réseaux sociaux à un rôle plus limité dans l’information politique.

Aussi, et davantage encore qu’il y a deux ans, les jeunes de 18 à 25 ans ont tendance à privilégier des médias qui n’ont aucun point de vue en particulier (66%, +14 points) et des relais dans lesquels ils n’ont ni confiance ni pas confiance (46% ; +6) pour s’informer sur la politique en générale.


L'Union européenne : acteur mal connu et qui suscite une certaine défiance 


S’ils affirment très majoritairement connaître le nom des principales institutions européennes, les jeunes de 18 à 25 ans se sentent mal informés sur l’Union pour 69% d’entre eux (dont 17% « très mal informés »). Cette méconnaissance s’étend aux domaines d’action de l’Union européenne puisque seuls 24% des interviewés savent qu’elle agit en matière de production de séries télévisées, 28% en matière de congé parental et 31% en matière de tarif des forfaits de téléphone.

En outre, cette méconnaissance se double d’une forme de défiance, 71% des jeunes affirment faire davantage confiance aux institutions nationales qu’européennes.Néanmoins la lutte contre le réchauffement climatique, par son caractère éminemment international, devrait prioritairement être gérée à l’échelle européenne pour 79% des interviewés.

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Les Français et l'homophobie

Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par l’IFOP en partenariat avec la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, nous pouvons mesurer l’ampleur des actes de harcèlement ou d’agression à caractère homophobe dont peuvent être victimes les LGBT.

 Les Français et l’homophobie​​​​​​​

Des groupes de jeunes hommes à l'origine de la majorité des agressions


Dans la majorité des cas, l’agresseur est un homme (78%), de moins de 30 ans (75%), qui agit en groupe (61%) même si peu de victimes ont été rouées de coup par plusieurs personnes en même temps (21%) : généralement une personne se détache du groupe pour porter les coups.

Les victimes donnent des informations sur les caractéristiques physiques, ethniques ou culturelles des agresseurs qui relativisent quelque peu les discours culturalistes tendant à réduire l’homophobie aux musulmans ou aux jeunes des quartier à forte concentration immigrée : seuls 6% des victimes décrivent leur agresseur comme « magrébins » et à peine 2% de couleur noire, signe que le degré d’ethnicisation des agressions reste assez faible.

La résignation semble encore la réaction la plus répandue au regard du nombre limité de victimes d’agressions physiques ayant signalé les faits aux forces de l’ordre (27%) ou ayant déposé plainte officiellement (20%). Le recours aux associations d’aide aux victimes (ex : SOS Homophobie) constitue également une réaction assez rare (19%).

Un climat homophobe qui contraint nombre de LGBT à appliquer des stratégies de dissimulation dans l'espace public 


Les deux tiers des LGBT ont déjà évité de tenir la main (62%) ou d’embrasser (63%) un partenaire de même sexe en public, sachant que c’est parmi les récentes victimes d’une agression physique (78% à 80%) et les LGBT appartenant aux minorités ethniques (80% à 81%) que cette forme dissimulation de son identité sexuelle est la plus répandue.

L’intériorisation du risque d’agression homophobe contraint également un nombre croissant de LGBT à adapter leurs déplacements dans l’espace public en évitant par exemple de se rendre dans certaines zones/rues (37%, +3 points en un an), de rentrer seuls à leur domicile (33%) ou d’adopter une tenue vestimentaire susceptible de révéler leurs préférences sexuelles (28%, +4 points).

Le désir d’échapper à un entourage trop homophobe a déjà amené plus d’un(e) homosexuel(le) sur dix (12%) à changer de ville, le souhait d’en changer aujourd’hui pour cette raison (16% en moyenne) étant très fort dans les banlieues populaires (22%) et chez les LGBT de confession musulmane (50%).

Des aggressions physiques qui fragilisent fortement l'état de santé mentale et psychologique des LGBT 


80% des LGBT agressés physiquement au cours des 12 derniers mois expriment actuellement un sentiment de désarroi en lien avec leur orientation sexuelle/identité de genre, soit une proportion deux fois supérieure à celle observée dans l’ensemble des minorités sexuelles (39%).

60% des LGBT victimes d’une agression physique dans l’année admettent avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois, soit trois fois plus que chez les LGBT n’ayant jamais été agressés (18%) et douze fois plus que chez l’ensemble des Français (4,7%).

39% des LGBT ayant déjà fait l’objet d’une forme de discrimination ont déjà fait une tentative de suicide dans leur vie, soit une proportion beaucoup plus forte que les moyennes observées chez l’ensemble des populations LGBT (24%) ou au sein de la population générale (7,2%).

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Les Français et le retour à la campagne 

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par l’IFOP pour Landestini, l’envie de retourner à la campagne est de plus en plus présente chez les Français même si certains freins persistent.

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Pas assez de place à la nature dans les communes 


Le désir pour davantage de nature est ainsi partagé par plus de 4 Français sur 10, voire par 53% des habitants de l’agglomération parisienne. On note également un manque vis-à-vis de la nature beaucoup plus prononcé parmi les jeunes générations : 53% des moins de 35 ans considèrent qu’on ne lui accorde pas assez de place dans la commune où ils habitent, contre 37% des plus de 35 ans.

La sensibilité à la question de la place de la nature dans sa commune est également fortement corrélée au niveau de diplôme (48% des diplômés du supérieur considèrent qu’on ne lui accorde pas assez de place contre 37% des non diplômés) et à l’orientation politique (50% à gauche, contre 37% à droite).

Un changement pour vivre plus proche de la nature 


Parmi la majorité d’urbains souhaitant idéalement quitter la ville pour vivre plus proche de la nature, 23% en sont même certains, signe d’une forte attirance pour un mode de vie alternatif. Les jeunes sont plus désireux de quitter la ville pour vivre plus proche de la nature (65% des moins de 35 ans), de même que les sympathisants de gauche (65% contre 44% à droite).

On n’observe pas en revanche de clivages majeurs selon la catégorie socio-professionnelle ou le niveau de diplôme à ce sujet. Ainsi, le fait que les non diplômés ressentent moins que la moyenne l’insuffisance de la place accordée à la nature en ville, ne signifie pas que ces derniers n’aspirent pas à une vie plus proche de la nature s’ils en avaient la possibilité.

Le manque de services publics en dehors des villes 


Les urbains souhaitant quitter la ville pour s’installer plus près de la nature citent le manque de services publics (60% des citations), suivi par l’offre de transports insuffisante (53% des citations) et le manque d’emplois (46% des citations) comme les principaux freins à leur départ.

Des résultats cohérents avec une enquête réalisée en juin 2018 par l’Ifop pour l’association Familles rurales qui faisait apparaître le manque de services publics et de proximité (commerces compris), comme le principal obstacle à l’attractivité du monde rural.

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Royal Baby : Les résultats de notre sondage ! 

Vous avez été près de 2500 à répondre à notre sondage concernant le prénom du Royal Baby, voici le TOP 5 de nos Panélistes Maximiles  : 


1) Arthur (11,4%)

2) Charles (11%)

3) Henri (4,4%)

4) Harry (3,9%)

5) Alexander (3,9%)


Au final Meghan et Harry ont décidé d'appeller leur enfant Archie. 


L'équipe Maximiles vous remercie pour votre participation ! 



Les Français et les "French Days"

D’après un récent sondage auprès de nos Panélistes Maximiles par l’IFOP en partenariat avec Mondial Relay et Oxygen, nous prenons connaissance de l’impact des « French Days » sur les Français âgés de 18 ans ou plus.

Les Français et les "French Days"​​​​​​​

Les "French Days" sont connus par une majorité de Français


L’étude IFOP réalisée pour Mondial Relay montre que 57% d’entre eux en avaient en effet entendu parler avant l’enquête. Plus précisément, 14 % ont déjà réalisé au moins un achat lors de précédentes éditions et 43% n’en ont jamais réalisé.

Dans le détail, l’occurrence d’un achat lors de précédentes éditions est plus élevée chez deux catégories de population traditionnellement « leader d’opinion » : Les plus jeunes (18-24 ans), cible généralement prescriptrice : 21% des « moins de 35 ans » en ont déjà réalisé au moins un (contre 14% en moyenne), proportion qui atteint près d’un quart des 18-24 ans (23%).

Les cadres et professions libérales dont le pouvoir d’achat est sensiblement plus important que la moyenne : 22% ont réalisé au moins un achat (contre 14% en moyenne). Enfin, signe d’une opération qui ne s’inscrit pas seulement dans un registre de consommation individuelle, les individus résidant dans un foyer avec enfant ont également davantage participé aux précédents « French Days » (23%).

Les représentations associées aux "French Days" sont plurielles 


Parmi les termes proposés, 5 sont cités en premier par une proportion quasi équivalente d’interviewés. Cet événement est décris comme « pratique » (16% citent ce terme en premier et 33% en premier ou en second), « utile » (12% et 24%) ; « accessible » (14% et 27%) ; « agréable » (13% et 25%) ; « innovant » (14% et 23%).

Les autres termes proposés sont cités en priorité par moins de 10% de l’échantillon : « pertinent » (7%), « indispensable » (3%) et « authentique » (1%). 20% des personnes interrogées citent par ailleurs « un autre terme » parmi lesquels « inutiles » et « commercial » sont fortement mentionnés.

Le cœur de cible, c’est-à-dire les 14% d’interviewés ayant déjà réalisé un achat lors de précédentes éditions mettent davantage en exergue les dimensions de praticité (24% citent le terme « pratique » contre 16% en moyenne) et de plaisir (19% citent en premier le terme « agréable » contre 13% en moyenne). A signaler aussi que l’évènement est logiquement plus incarné auprès de cette population : seuls 7% citent « un autre terme » (contre 20% en moyenne).

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Les salariés Français et leur salaire 

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, par l'IFOP pour Salaire-brut-net.fr, la majorité des Français expriment toujours une forte insatisfaction à l’égard du montant actuel de leur rémunération.

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La "prime macron" n'a bénéficié qu'a une minorité des salariés 


La majorité des salariés français ont-ils bénéficié de la prime exceptionnelle annoncée par le Président de la République en décembre dernier en pleine crise des gilets jaunes ? Au regard des résultats de cette enquête, il n’en est rien : à peine trois salariés sur dix (29%) travaillant dans des entreprises privées et publiques ont touché cette prime qui pouvait être versée jusqu’au 31 mars aux salariés touchant moins de 3 600 euros mensuels net. Certes, c’est une proportion plus forte que le premier comptage (10%) mesuré fin janvier 2019 par l’INSEE. Néanmoins à l’heure du bilan, on ne peut que constater que la très grande majorité des salariés ne l’ont pas touché (66%) ou ne pouvaient pas l’obtenir (7%).

Et ce sont surtout les salariés des grandes entreprises qui ont pu bénéficier de la mesure : plus d’un tiers des salariés des grandes entreprises (38%) ont bénéficié de la prime fin janvier 2019, contre à peine 15% des salariés dans les entreprises de moins de 10 salariés. De même, les salariés situés au-dessus du salaire médian en ont plus profité (36% chez les personnes touchant un salaire de 1 500 à 3 000 € nets/mois) que les bas salaires (20% chez les personnes touchant un salaire de moins de 1 000 € nets/mois).

Décidée en réponse aux mobilisations des « gilets jaunes » en faveur de pouvoir d’achat, cette prime semble plus avoir servie à la consommation qu’à l’épargne si l’on en juge par la forte proportion de bénéficiaires l’ayant déjà totalement dépensée : 42% d’entre eux l’ont déjà entièrement dépensé, contre 40% qui l’ont dépensée partiellement et 18% qui l’ont mise de côté.

Une insatisfaction à l'égard de sa rémunération salariale


Annoncée par l’exécutif, la systématisation de cette prime comporte néanmoins un risque de voir les augmentations salariales passer à la trappe : les employeurs pouvant arguer de ce dispositif pour éviter les hausses de salaires. S’il n’est pas évident d’y voir une relation de cause à effet, on ne peut d’ailleurs que constater la faible proportion de salariés ayant bénéficié d’une augmentation de salaires en ce début de l’année 2019 (24%).

La majorité des salariés (55%) travaillant dans des entreprises privées et publiques ne sont d’ailleurs pas satisfaits de leur salaire actuel. Très logiquement, c’est dans les rangs des ouvriers (66%), des personnes ayant un diplôme inférieur au BAC (65%) et des personnes touchant moins de 1 500 € nets/mois (66% à 75%) que cette insatisfaction est la plus forte. Mais ce degré d’insatisfaction varie aussi beaucoup en fonction du positionnement politique des salariés, les plus insatisfaits étant situés aux extrêmes de l’échiquier politique (66% chez les électeurs lepénistes, 60% chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon) alors que l’électorat macroniste est (le seul) à être majoritairement satisfait de son salaire actuel.

Invités à préciser de combien d’euros leur salaire mensuel « net » devrait être augmenté pour qu’ils en soient pleinement satisfaits, les salariés insatisfaits par leur salaire actuel déclarent qu’il leur faudrait dans l’idéal en moyenne 520 € nets/mois de plus, soit 6 240 € par an. La prime Macron, qui oscillerait en moyenne autour de 450 € par an (source : DSN janvier 2019) semble donc très loin d’être en mesure de couvrir les aspirations salariales des Français.

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Les Français et la cohabitation intergénérationnelle

Grâce à un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, par l’IFOP pour Nestenn, nous avons pu connaitre l’opinion des Français concernant le contrat de cohabitation intergénérationnelle qui a été mis en place par la loi ELAN en 2018.

Les Français et la cohabitation intergénérationnelle

Un dispositif qui séduit globalement les Français et les populations concernées...


D’une manière générale, le contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire séduit une majorité de Français puisque plus de 8 personnes interrogées sur 10 estiment qu’il s’agit d’une bonne chose (84%). Cette tendance se vérifie d’ailleurs chez les premiers intéressés : 81% des moins de 30 ans et 85% des plus de 60 ans ont un avis positif sur le sujet.

Ce dispositif séduit tout particulièrement par sa capacité à créer du lien social : 81% des sondés sont d’accord avec cette affirmation (80% des moins de 30 ans et 82% des plus de 60 ans). De plus, 70% estiment qu’il répond aux besoins de cohésion de la société (69% des moins de 30 ans et 71% des plus de 60 ans). Une majorité de Français pointe également son caractère utile : 74% estiment en effet que ce contrat répond aux besoins des populations concernées (72% des moins de 30 ans et 77% des plus de 60 ans).

Une majeure partie du panel estime par ailleurs qu’il s’agit d’un dispositif innovant (73%) ; une tendance particulièrement prégnante chez les seniors (80% contre 65% des moins de 30 ans)

...Mais un passage à l'acte qui s'annonce mitigé pour les plus de 60 an


Bien que le dispositif semble remporter un maximum de suffrages sur le papier, il apparaît que les premiers intéressés, notamment les seniors, sont un peu plus frileux lorsqu’il s’agit de l’envisager personnellement. En effet, 46% des moins de 30 ans se déclarent intéressés par le contrat de cohabitation intergénérationnelle contre seulement 23% des 60 ans et plus.

Cette tendance pourrait notamment s’expliquer par une perception différente des avantages et des freins identifiés autour de ce dispositif.

Si les plus de 60 ans citent comme principaux bénéfices le fait de ne pas vivre seul (31% vs. 16% pour les moins de 30 ans) et la possibilité de vivre ou de rester dans un logement spacieux (28% vs. 10%), les plus jeunes citent en premier lieu l’incitation financière (40% vs. 18% pour les plus de 60 ans) et l’envie de partager et d’aider d’autres personnes (29% vs. 13%).

Quant aux freins, là encore les avis ne sont pas les mêmes. Les aînés pointent en priorité la crainte de ne pas s’entendre avec leur colocataire (42% vs. 26% pour les moins de 30 ans) tandis que les plus jeunes émettent plutôt des doutes sur l’adaptation aux différents modes de vie (34% vs. 26%) ; des tendances qui peuvent facilement s’expliquer par l’écart d’âge existant entre les différents protagonistes…dont les habitudes quotidiennes peuvent être diamétralement opposées !

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Les Français et la Police

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, par Elabe en partenariat avec BFMTV, les trois quarts des Français ont une bonne image de la police.


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Une image majoritairement positive


74% des Français ont une bonne image de la police national (23% très bonne) et 51% assez bonne) et 26% des Français en ont une mauvaise image (18% assez mauvaise et 8% très mauvaise).

Cette cote d’image n’est pas aussi élevée que pour l’armée (87% bonne image, dont 36% très bonne et 51% assez bonne) et que pour la gendarmerie nationale (82% de bonne image, dont 32% très bonne et 50% assez bonne), mais est largement supérieure à l’image que les Français ont de la justice (44% de bonne image, dont 6% très bonne et 38% assez bonne).

La confiance est présente


76% des Français font confiance à la police et 24% ne lui font pas confiance à la police national et 24% ne lui font pas confiance. Dans le détail, 21% lui font tout à fait confiance, 55% plutôt confiance, 16% plutôt pas confiance, 8% pas confiance du tout.


L'ensemble des catégories sociales et politiques de la population ont majoritairement une bonne image et font majoritairement confiance à la police national.Pour 72% des Français les policiers font bien leur travail et pour 70% les policiers sont honnêtes.

Quelques critiques s'expriment


61% considèrent que la justice n’est pas assez sévère à l’égard des policiers qui commettent des bavures. Et 47% des Français estiment que les policiers abusent de leurs pouvoirs. 


Comme pour les questions d’image et de confiance, les Français les plus jeunes sont les plus critiques vis-à-vis de la police nationale et les Français les plus âgés sont les plus bienveillants.

Interrogés sur l'usage de la force par la police depuis le début des manifestations dans le cadre de la mobilisation des "gilets jaunes", 39% des Français considèrent qu'il a été excessif, 32% insuffisant et 29% adapté.

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Les Français et la procrastination

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, par ODOXA pour « jechange » la procrastination concerne beaucoup de Français. L’art de remettre les choses au lendemain, est sans doute bien plus courant qu’on ne le pense.  


Les Français et la procrastination


Un défaut largement répandu


Qui ne s’est jamais dit : « ça peut attendre encore un peu » ou « je ferai ça au dernier moment » ? Au total, 85% des Français admettent être concernés. Chez les 18-24 ans, la proportion atteint même 92% !

Les premières activités à en pâtir sont les activités physiques et sportives. 60% de nos concitoyens reconnaissent qu’il leur arrive de remettre leur footing ou leur séance de fitness à plus tard. Juste derrière, un Français sur deux (51% nous dit qu’il peine à s’atteler aux tâches ménagères ou à l’entretien de son logement.

Qui a de nombreux effets négatifs


En premier lieu, 55% des Français estiment que cela les empêche d’être réguliers dans leur pratique sportive. Pour 54%, cela leur faire du temps, conséquence, cela provoque chez eux le sentiment d’être débordés (54%) et stressés (51%).


Pour 45% des Français, procrastiner les empêche d’être à jour en matière de santé. Ils sont même 40% à reconnaitre que procrastiner leur fait perdre de l’argent.

Les Français luttent


Pour seulement 35% d’entre eux, ce n’est pas un problème, procrastiner leur est parfaitement égal ! Les autres 65% tentent d’être à jour dans ce qu’ils doivent faire.

Mais il n’est pas toujours évident de se défaire de ses mauvaises habitudes. Parmi eux, 22% nous disent qu’ils y parviennent. A l’inverse 43% des Français expriment leur difficulté à changer.

Dans le détail, les femmes (69%) et les plus jeunes (78%) sont les catégories qui souhaitent le plus changer leurs habitudes pour arrêter de tout remettre au lendemain.  

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Les Français et la légende Zidane

Selon un récent sondage réalisé  auprès de nos Panélistes Maximiles, par ODOXA pour Groupama et RTL, l’icône Zidane brille toujours aussi haut dans l’esprit des Français.


Les Français et la légende Zidane

Une popularité au sommet


On prétend que « nul n’est prophète en son pays ». Mais force est de constater que l’expression d’origine biblique ne peut s’appliquer à Zinédine Zidane. Parti sous les cieux italiens puis espagnols depuis de longues années, « Zizou » est toujours autant apprécié dans l’hexagone.

85% des Français et 94% des amateurs de football déclarent avoir une bonne opinion de l’ancien n°10 des Bleus. Il réussit l’exploit de rassembler tous les Français. Qu’ils soient jeunes, plus âgés, aisés ou non, toutes les catégories de la population partagent cette bonne image.

Le statut de meilleur entraîneur du monde


Si Zinédine Zidane est tant apprécié par les Français, ce n’est pas uniquement lié à sa personnalité. Ses performances, d’abord en tant que joueur, et aujourd’hui comme entraîneur séduisent les Français.


Les deux tiers (67%) d’entre eux le désignent comme le meilleur entraîneur de club du moment. En deuxième position (15%) on retrouve Pep Guardiola. Trois coachs se partagent la troisième place avec 4% des citations : José Mourinho, Carlo Ancelotti et Jürgen Klopp.

Un retour à Madrid approuvé


Les amateurs de football auraient pu considérer qu’après avoir tout gagné à Madrid, Zidane aurait pu choisir de diriger un autre club. Il n’en n’est rien, 71% d’entre eux estiment qu’il a raison, 29% seulement considérant qu’il a tort.

De plus, le facteur Zidane peut être crucial dans les prochains recrutements du Real. Parmi quatre cibles testées dans l’enquête, c’est, selon les amateurs de football Kylian Mbappé, que Zidane peut le plus convaincre de signer. Il devance Eden Hazard (22%), Neymar (20%) et Paul Pogba (15%). 


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Les Français et le monde agricole

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles, par ODOXA pour France info et Le Figaro, nous avons pu en savoir plus en ce qui concerne l’opinion des Français sur le monde agricole.


Les Français et le monde agricole ​​​​​​​

Les agriculteurs sont plébiscités 


Dans ce sondage 85% des Français disent avoir une bonne opinion des agriculteurs. Si ce chiffre est spectaculaire, il n’est guère nouveau car ils étaient 87% en 2017 et 82% en 2015.

Notre « crible d’image détaillée » des agriculteurs explique assez bien cette formidable image. En effet, dans le détail, les Français les perçoivent comme des gens « courageux » (92%), « sympathiques » (79%) et « passionnés » (88%).

Le rôle de l'Europe critiqué


71% de nos concitoyens estiment que « la politique agricole de l’Union Européenne joue un rôle négatif pour l’agriculture et les agriculteurs Français ».

Cela peut sembler un peu étonnant au regard des budgets très importants injectés chaque année via la « PAC » dans l’agriculture française, mais cela s’explique probablement par les très nombreuses critiques émises par les agriculteurs à l’égard des règlements et contraintes imposés par Bruxelles pour mettre au norme les exploitations.

Vaut-il mieux être un Français des villes ou un Français des champs ?


Cela se discute, les ruraux pensent qu’ils ont une vie plus heureuse à 83% alors que leurs concitoyens vivant en agglomération ne sont que 71% à le penser.

Plus globalement, les ruraux (88%) sont bien plus nombreux que les autres à estimer qu’ils habitent dans « un bon endroit pour élever des enfants » En agglomération parisienne, seule une personne sur deux (51%) le pense. 

Néanmoins les ruraux disent souffrir d’une absence de services publics et de difficultés de connexions à internet comme au marché de l’emploi.

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Les Français et l’achat immobilier

Grâce à un récent sondage réalisé par l'IFOP auprès de nos Panélistes Maximiles, pour Nestenn, nous avons pu prendre le pouls des Français en les interrogeant notamment sur leurs intentions de réaliser ou non un projet immobilier dans les mois qui viennent.

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Un regard morose sur l’avenir économique et politique de la France


Sans surprise, les Français portent un regard plutôt sévère sur la situation économique et politique du pays : 7 personnes interrogées sur 10 estiment qu’elle s’est dégradée ces deux dernières années. Ce pessimisme au regard des deux années pas sées est particulièrement fort chez les CSP- (77%).

Cet état d’esprit général se ressent logiquement au niveau de leur regard porté sur l’immobilier : plus d’un Français sur deux (56%) estime que le contexte politique et économique des deux dernières années a eu un impact négatif sur le marché de la pierre. Cette part s’élève à 62% chez les CSP- et les communes rurales.

Le projet immobilier séduit toujours mais le passage à l’acte est plus mitigé


La morosité ressentie sur l’état global du pays ne semble pas atteindre l’intérêt que les Français portent à la réalisation d’un projet immobilier. Près de 6 personnes interrogées sur 10 considèrent qu’il est intéressant d’acquérir un bien en 2019 ; une tendance particulièrement prégnante chez les 18-24 ans (65%).

En revanche, la propension s’affaiblit quand il s’agit de passer à l’acte : seulement 30% des Français envisagent un projet immobilier en 2019, même si les jeunes de moins de 35 ans (45%) et CSP+ (49%) sont encore une fois surreprésentés.

Le Français préfère passer par une agence immobilière


Parmi les Français ayant un projet immobilier, une majorité d’entre eux a l’intention de recourir aux services d’un agent immobilier (62%).Ce constat peut s’expliquer par l’importance et la complexité que revêt un investissement dans l’immobilier.

Les Français ayant l’intention de recourir à un professionnel lui reconnaissent en effet plusieurs qualités : sa connaissance fine du marché (44%), son réseau (35%), ou encore la possibilité de lui déléguer les formalités administratives (40%) et de bénéficier au final d’un gain de temps (31%).

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Les Français et l'incontinence urinaire

Selon un récent sondage réalisé par IFOP pour Mille Soixante Quatre auprès de nos Panélistes Maximiles, l'incontinence urinaire est un phénomène grandissant au sein de notre société.


Les Français et l'incontinence urinaire

L’incontinence urinaire touche toutes les générations 


Plus d’un Français sur trois âgé de 18 ans et plus (37%) est concerné par le phénomène de l’incontinence urinaire, qu’il ait lui-même été touché (9%) et/ou par l’intermédiaire d’une (19%) ou de plusieurs personnes de son entourage (11%).


Ce phénomène passe de marginal jusqu’à 64 ans (6%) à plus concret à partir de 65 ans : 13% des 65-74 ans déclarent être eux-mêmes concernés et près du quart des 75 ans et plus.

Un sujet de moins en moins tabou


Si une majorité de Français âgés de 18 ans et plus estime que l’incontinence urinaire n’est pas un sujet tabou, il convient de ne pas négliger la forte minorité (43%) de la population pour qui ce sujet est reconnu comme tel.

De même, la perception de ce caractère tabou décroît avec l’âge, là aussi dans une logique de plus grande familiarisation avec l’enjeu, la probabilité d’être atteint d’incontinence augmentant avec l’âge.

Technologie au service des personnes souffrant d'incontinence urinaire


Parmi les bénéfices que l’on peut attendre d’une technologie aidant les personnes souffrant d’incontinence urinaire, le plus plébiscité constitue de loin la possibilité de signaler la nécessité d’aller uriner avant que le problème ne survienne (42%, proportion qui s’élève avec l’âge), loin devant le contrôle et la mesure à tout moment de l’accumulation d’urine dans la vessie (19%).


En revanche, la limitation de l’usage des couches n’est citée que par 15%, que ce soit pour limiter en priorité  les déchets polluants (8%) ou bien les dépenses financières de la personne concernée (7%).

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Les Français et l'E-réputation des entreprises

Selon un récent sondage réalisé par IFOP pour Havas Paris et August Debouzy auprès de nos Panélistes Maximiles, les Français témoignent d’une certaine méconnaissance des règles de droit sur les réseaux sociaux qui deviennent un terrain toujours plus propice aux risques réputationnels.


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Les réseaux sociaux, la nouvelle agora de l'influence 


Au cours des 12 derniers mois, 68% des Français ont utilisé Internet pour exprimer une opinion sur un sujet d’actualité et 55% d’entre eux (66% chez les moins de 35 ans) ont publié un avis sur des entreprises, des marques ou des services.

Les français utilisent les réseaux sociaux pour s’exprimer sur les produits ou les services d’une entreprise tant pour signaler leur insatisfaction (86%) que pour en vanter les mérites (82%).

Les réseaux sociaux : une zone de non droit ? 


1 Français sur 2 considère qu’il a plutôt le droit de dire publiquement tout ce qu’il veut au sujet d’une marque, d’une entreprise ou d’un dirigeant.

1 Français sur 3 considère qu’il n’y a aucune règle à respecter lorsqu’il s’exprime sur les réseaux sociaux, et donc que la liberté d’expression y serait sans limite.

Un environnement crisogène pour les entreprises


En cas de crise, le silence est une option risquée pour les entreprises, puisque 65% des Français attendent d’elles qu’elles s’expliquent ou s’excusent rapidement. Un souhait de transparence et de réactivité qui ne suffit pas toujours à endiguer la crise.

Ainsi, 47 % des Français ont déjà renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque suite à une atteinte à sa réputation. Un chiffre qui monte à 59 % chez les 18/24 ans.

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Les Français, adeptes du sport féminin

A l’occasion de la 2ème édition de l’opération « Sport féminin toujours » qui a eu lieu le weekend dernier, Odoxa a réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles un sondage pour Groupama et RTL. L’enquête se penche sur la relation qu’entretiennent les Français avec le sport féminin. Dopée par les handballeuses, l’appétence pour le sport féminin progresse à une vitesse fulgurante.


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Un engouement accru


Aujourd’hui les médias diffusent de plus en plus de programmes sportifs féminins. Ce créneau fonctionne puisque 63% des Français affirment regarder du sport féminin à la télévision. On peut noter une augmentation de 10 points par rapport à juin dernier.

Le football et le handball dans le peloton de tête


Le football reste le sport féminin le plus suivi (52%), un signe positif à quelques mois du début de la coupe du monde en France. Le Handball a connu une forte augmentation (+15points) en quelques mois. Il représente aujourd’hui 41% de l’audience du sport féminin. Cela peut s’expliquer par le parcours exceptionnel de nos handballeuses lors du dernier Euro.

Les Français réclament plus de parité


Le changement doit aussi avoir lieu en dehors du terrain. Pour près de 8 Français sur 10 le sport féminin n’est pas assez mis en avant par les acteurs de la société comme l’école, les parents ou encore les clubs.

Sur les plateaux de télévision aussi certaines choses doivent également évoluer. En effet, 74% des Français estiment qu’il faudrait plus de présentatrices.

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Ces applications alimentaires indispensables pour vos courses

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par l'IFOP, presque trois Français sur quatre sont intéressés par l’usage d’une application alimentaire. 
Il est aujourd’hui commun de voir le consommateur avec son portable dans les mains au supermarché. Il n’attend pas d’appel mais s’apprête à scanner chaque produit avant de l’acheter.

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Yuka l'indétrônable !


La plateforme la plus téléchargée et la plus connue reste « Yuka » qui rassemble 16% des utilisateurs d’applications alimentaires. Ses principaux concurrents « Y’a quoi dedans ? » ou « Open Food Facts » pointent timidement le bout de leur nez avec 3% d’utilisateurs chacun.

Des applications qui vont faire bouger les choses 


Les Français ont une opinion favorable à l’égard de ces applications. Ils sont même 75% à penser qu’elles vont contraindre les industriels à changer de façon positive la composition des produits que nous achetons.

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Les Français disent STOP aux fake news

Selon un récent sondage réalisé auprès de nos Panélistes Maximiles par Odoxa pour France info, Le Figaro et Dentsu Consulting, 81% des Français jugent que la loi « anti-fake news » adoptée fin 2018 est une « bonne chose ».

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Un phénomène inquiétant

Trois Français sur dix reconnaissent relayer des « fake news » et ceux qui s’informent principalement via les réseaux sociaux sont presque un sur deux (45%) à le faire.

Les « fake news » constituent d’ailleurs un problème important voire très important pour 9 Français sur 10 (88%) et ce problème s’accentue de façon exponentielle (+17 points en un an).

Les réseaux sociaux, haut lieu de diffusion

Les fake news apportent aux médias « traditionnels » une belle revanche sur les réseaux sociaux : alors que les deux-tiers de nos concitoyens pensent que la presse et les radios ne véhiculent pas de fake news, 9 Français sur 10 (86%) pensent à l’inverse que les particuliers sur les réseaux sociaux et le blogs en véhiculent souvent.

Ce thème des fake news apporte aussi un net différentiel de « crédit » à Emmanuel Macron par rapport à ses adversaires : alors qu’une majorité de Français (54% vs 44%) pensent que le gouvernement ne véhicule pas de fake news, nos concitoyens sont persuadés que les partis d’opposition (74%) tout comme les gilets jaunes (64%) en véhiculent souvent.

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Les Français et l'égalité des chances

Dans le cadre des assises nationales de la citoyenneté organisées à Rennes les 18 et 19 janvier 2019, l’Ifop a réalisé pour Ouest France et Public Sénat une enquête auprès de nos Panélistes Maximiles sur leur perception des inégalités aujourd’hui en France.

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Une hausse des inégalités depuis 10 ans

76% des Français considèrent que les inégalités ont augmenté sur les 10 dernières années en France. Un chiffre en baisse par rapport à 2015 et 2010 où l’Ifop avait posé la même question. A cette période, 80% des personnes interrogées estimaient alors que les inégalités étaient en hausse en France.


Des inégalités injustement évidentes

Parmi les inégalités, sont citées en premier les inégalités de salaires (66%), (57% les plaçaient en premier en 2015), les inégalités face à l’emploi (38%), les inégalités entre femmes et hommes (36%), les inégalités face à l’accès aux soins (32%), les inégalités d’accès au logement (31%), les inégalités entre les Français et les immigrés (27%), les inégalités de patrimoine (18%), les inégalités d’accès à l’éducation (17%), et les inégalités d’accès aux loisirs (7%).


Des efforts pour l'égalité des chances

Les personnes handicapées sont placées en premier des populations « tout à fait prioritaires » pour bénéficier d’efforts particuliers pour assurer l’égalité des chances (56%). Suivent, les « pauvres » (55%), les habitants des zones rurales isolées (42%), les personnes qui élèvent seules un ou des enfants (34%), les femmes (33%), les habitants des banlieues difficiles (21%). Arrivent en dernier, les personnes issues de l’immigration.


Des acteurs de confiance

On notera enfin que 23% des personnes interrogées font confiance en premier aux maires et aux élus locaux, ainsi qu’aux agents des services publics (23% également), pour renforcer l’égalité des chances. 20% des sondés répondent les associations. Suivent, le gouvernement (15%) et les entreprises (12%). Les syndicats arrivent en dernier (7%).

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Les Français et la corruption des élus

Dans le cadre de la publication d’un rapport Projet Arcadie sur la lutte contre la corruption des élus opérée par la Haute Autorité pour la Transparence dans la vie Publique, l’Ifop a réalisé une enquête auprès de nos Panélistes Maximiles sur la perception qu’ont les Français de la lutte contre la corruption en France.

Corruption


Pour 77 % des sondés, la France ne se donne pas les moyens de lutter contre la corruption des élus. Ils sont 67 % à estimer que l’élection d’Emmanuel Macron n’a rien changé en la matière et 50 % à n’accorder aucune confiance dans les partis politiques pour lutter contre la corruption.


Près de deux tiers des personnes interrogées proches du parti La République en Marche et du Rassemblement National (63 %) font confiance à leur propre parti pour lutter contre la corruption en France. Ce chiffre est également important au sein de La France insoumise avec 69 % des sondés proches de ce mouvement lui faisant confiance.

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